L’odorat et le risque de décès seraient liés notamment si une déficience est observée selon une étude. Il faut donc reconnaître les odeurs.
L’odorat est essentiel au quotidien et tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Certaines personnes sont sensibles à diverses odeurs alors que d’autres mettent en avant une résistance. Toutefois, ce sens aurait une importance capitale puisqu’il favoriserait le risque de décès. La revue Plos One a relayé les résultats d’une étude réalisée par des chercheurs de Chicago. Les conclusions de cette enquête ne sont pas anodines et elles pourraient en alerter plus d’un. En effet, une déficience de l’odorat pourrait augmenter le risque de décès.
L’odorat avec l’hyposmie et l’anosmie
Un groupe de 3005 personnes a été au cœur de cette étude qui a porté sur l’odorat. Certains avaient une hyposmie qui est caractérisée par une diminution de l’odorat. Dans le cas contraire, des participants avaient une anosmie, ce qui signifie qu’ils avaient une perte de l’odorat. Ces troubles olfactifs ont donc été au cœur de cette étude puisque les chercheurs ont ensuite examiné le nombre de décès au fil des années. Les personnes qui ne présentaient aucune anomalie avaient une mortalité quatre fois inférieure à celle observée lorsque les personnes souffraient d’anosmie à savoir une incapacité à reconnaître les odeurs.
L’odorat est un indicateur sur les capacités de l’organisme
En parallèle, ceux qui avaient un odorat diminué présentaient une mortalité intermédiaire. Les participants âgés entre 57 et 85 ans avaient été amenés à sentir diverses odeurs comme le cuir, le poisson et la rose. Les chercheurs ont donc précisé que « les pathologies hépatiques graves constituent un indicateur plus fort ». Il ne faudrait donc pas négliger l’odorat, car selon les scientifiques, il aurait tendance à donner des informations pertinentes sur l’état de l’organisme. Ainsi une perte peut être liée à une baisse des capacités.
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