Les oméga 3 se trouvent essentiellement dans le poisson comme le saumon, mais aussi dans les noix ou certaines graines, le lin, le colza et le soja. Le corps en a absolument besoin pour son bon équilibre, il ne peut pas en produire, il faut donc que l’alimentation en soit riche, mais pas en excès. Aujourd’hui, l’apport en oméga 3 en France est insuffisant. Un supplément pourrait pallier à une carence et avoir pour effet la prévention de la schizophrénie.

Oméga 3 / Crédit Photo : Pixabay – eliasfalla

Une équipe de chercheurs vient de démontrer que les troubles psychotiques chez les personnes présentant des risques, les oméga 3 pourraient les aider à ce que la maladie ne se développe pas ou tout du moins en plus faible quantité. Cette étude a été publiée dans « Nature » aujourd’hui même. Les scientifiques pour arriver à ces résultats ont comparé deux groupes de personnes qui présentaient des risques de psychoses durant une période de 7 ans, certains d’entre eux prenaient un placebo et les autres un supplément d’oméga 3 durant 12 semaines, les résultats parlent sont clairs. 40% des jeunes qui ont pris un placebo ont développé une schizophrénie contre 10% pour le groupe ayant eu recours à un supplément d’oméga 3.

Les oméga 3 auraient un effet protecteur contre la schizophrénie

Cette courte période où la prise d’oméga 3 a été supplémentée a réussi à diminuer l’évolution de la maladie, les oméga 3 peuvent stopper le processus biologique, mais les chercheurs ne savent pas encore réellement pourquoi. Ce supplément d’oméga 3 pourrait se substituer à la prise de médicaments souvent des traitements lourds et à vie dont les effets indésirables sont parfois sous-jacent. Les scientifiques recommandent de manger en quantité suffisante des aliments présentant des oméga 3, le fonctionnement du cerveau n’en sera que plus développé.

La schizophrénie atteint 24 millions de malades dans le monde

La schizophrénie est une maladie mentale, la personne qui en est atteinte entend des voix, elle n’est plus maître de ses pensées, elle évoque être souvent la cible de complots alors qu’en réalité il n’en est rien. En 2011, plus de 24 millions de personnes souffraient de cette pathologie à travers le monde, elle touche plus particulièrement les hommes, en France 500.000 malades sont recensés dont 300.000 sont pris en charge.