À Orléans, un médecin a été pointé du doigt pour ses agissements. Face à une fillette qui était en train de mourir d’un cancer, ce professionnel de la santé a refusé de se déplacer à son chevet. Cela lui a valu une condamnation.
Le secteur des médecins est souvent malmené ces dernières semaines que ce soit avec les grèves à répétition ou encore les histoires glaçantes. Celle-ci s’est déroulée à Orléans et elle a plongé la famille de la fillette dans l’horreur. Cette dernière était déjà confrontée à la mort prochaine de l’enfant, mais elle a été contrainte de faire face au refus du médecin qui ne voulait pas apparemment parcourir les 25 km nécessaires pour se rendre au domicile.
Un médecin d’Orléans refuse de se déplacer pour un enfant atteint d’un cancer
Cette affaire s’est déroulée il y a quatre ans et la famille a seulement pu obtenir une condamnation à la fin du mois de septembre 2015. La justice a examiné le dossier et elle a décidé de se prononcer en faveur de la victime, elle a donc condamné le médecin à une peine de prison de 10 mois avec sursis. En parallèle, ce professionnel est invité à verser à la famille la somme de 10 000 euros. Cette peine peut s’avérer assez faible puisque le chef d’accusation retenu était non-assistance à personne en danger et elle n’a pas suivi selon Ouest France la réclamation du parquet qui demandait 8 mois supplémentaires.
À Orléans, le médecin prescrit du paracétamol à une fillette en phase terminale
Pour rappel, la petite fille qui n’habitait pas à Orléans était atteinte d’un cancer et elle se trouvait en phase terminale. Âgée de 5 ans, elle ne se trouvait pas dans un établissement hospitalier, car ses parents souhaitaient l’accompagner au domicile pour ses derniers instants, mais elle avait recours à une HAD qui consiste à mettre en place une hospitalisation à domicile. Une enquête a vu le jour et les résultats ont montré que le médecin avait prescrit du paracétamol lors d’un appel téléphonique, mais pour adoucir les souffrances de la fillette, il aurait été judicieux de prescrire un médicament plus fort comme de la morphine. Finalement, les souhaits de la famille n’avaient pas été comblés, car après le refus du médecin, l’enfant a été conduit à l’hôpital où elle est décédée.
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