La lutte contre le paludisme pourrait être renforcée puisque des chercheurs ont découvert de nouvelles pistes pour optimiser les vaccins.
Le paludisme est une maladie infectieuse qui fait plus de 600 000 morts tous les ans. Il y a deux ans, près de 207 millions de personnes avaient été touchées et 627 000 décès avaient été référencés à l’époque. La transmission est réalisée par la piqûre des moustiques anophèles au cours de la nuit et cette maladie touche essentiellement l’Afrique subsaharienne. Les chercheurs qui tentent de mettre au point des solutions pour éradiquer le paludisme ont découvert de nouvelles pistes et leurs travaux ont été publiés dans la revue Science.Des anticorps protègent du paludisme
La forme la plus grave du paludisme est en lien avec le parasite Plasmodium Falciparum et lors des recherches, les scientifiques ont découvert des anticorps qui n’étaient pas connus jusqu’à maintenant. En parallèle, ils ont eu l’occasion de mettre au point de nouvelles méthodes qui permettent d’utiliser les antigènes de manière efficace. Ces informations sont donc essentielles, car elles seraient susceptibles d’être utilisées dans l’amélioration des vaccins. En effet, il faut noter qu’un phénomène problématique est observé depuis quelques années, car les traitements perdent en efficacité. Pour obtenir ces conclusions, les chercheurs ont suivi pendant près de 6 mois des jeunes originaires du Kenya.
De nouveaux vaccins contre le paludisme plus performants
Deux cas de figure ont été observés et il faut noter que tous les jeunes avaient été infectés par le paludisme. Dans le premier groupe, certains sont tombés malades, mais d’autres n’ont jamais développé les symptômes de la maladie. Ainsi, en observant avec rigueur leur prise de sang, ils ont constaté que des anticorps avaient été développés. Ces derniers ont donc protégé les patients et ils pourraient être utilisés dans l’élaboration de nouveaux vaccins antipaludéens.
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