À Paris dans le 20e arrondissement, une femme de 25 ans a été violée par un multirécidiviste. Il avait été relâché par la justice quelques jours auparavant.
Pour comprendre l’affaire, il faut remonter au 18 mai dernier aux alentours de 4h15. À cette époque, un homme d’une trentaine d’années agresse une femme en l’étranglant par-derrière. La victime qui fait semblant de s’évanouir se trouvait passage des Soupirs et à cet instant l’agresseur décide de la relâcher croyant qu’elle a perdu connaissance. La jeune femme discute ensuite avec cet individu décrit comme un SDF. Ce dernier décide de la raccompagner à son domicile et l’homme prend la fuite selon une information du Figaro.Deux agressions dans le 20e arrondissement de Paris
Toutefois, la scène se reproduit quelques minutes plus tard rue de la Mare et la victime réussit à son tour à prendre la fuite. Après la diffusion d’un portrait-robot, les policiers épluchent les vidéos issues des caméras de surveillance et ils réussissent à identifier un suspect. Le 10 juillet dernier, un certain Hamidou âgé de 37 ans est arrêté et il reconnait les faits. Détenu provisoirement, la justice décide de le relâcher, car son beau-frère fournit un justificatif de domicile. Toutefois, l’homme passe une nouvelle fois à l’acte le 27 juillet dernier lorsqu’il croise le chemin de la jeune femme âgée de 25 ans.
Relâché par la justice, il viole une jeune femme à Paris
La jeune femme tente de prendre la fuite et elle se réfugie dans le hall de son immeuble, mais l’agresseur réussit à l’atteindre. La tête plaquée contre le mur, la victime est abusée sexuellement par cet homme, mais elle se débat farouchement selon le journal. Le lendemain, elle fait le choix de porter plainte et les policiers lui montrent une série de photos, dont celle de Hamidou qu’elle identifie comme l’agresseur. Cette affaire est donc incroyable puisque l’homme a pu être relâché alors qu’il avait agressé au moins deux personnes. Le secrétaire général de Synergie Officiers cité par le journal estime que ce dossier reflète « un certain laxisme » qui « finit par mettre en danger les victimes ».
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