Les attentats du 13 novembre 2015 sont gravés dans notre mémoire collective. Le chanteur Arno Santamaria, vient de rendre hommage, ce jeudi, via une chanson touchante, accompagnée d’un clip, à but lucratif mais pour une cause louable, aux 130 victimes (dont 90 étaient venues écouter de la musique au Bataclan) d’un islamisme aveugle. Le titre est déjà d’une simplicité touchante : « Paris ma belle (Nous n’oublions pas) ». Découvrons maintenant cet artiste qui a été interviewé par Le Parisien et le clip en question, payant, et dont seul le quotidien a l’exclusivité gratuite.
Arno Santamaria, un parisien de toujours, un parisien pour toujours, révélé par la télévision, use de ses vocalises, cette fois, pour une chanson et un clip d’une infinie tendresse
Arno Santamaria, un chanteur, compositeur, et interprète parisien de souche (ou presque : il est né à Argenteuil le 9 novembre 1978), révélé par un télé-crochet, vient de sortir une chanson des plus poignantes, intitulée « Paris ma belle (Nous n’oublions pas) », et un clip, qui rendent un bel hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 (cela fera bientôt un an déjà !), le plus sanglant des actes terroristes ayant jamais été dans notre capitale. Les droits et les ventes seront reversés, dans leur intégralité, au destinataire suivant : l’association 13onze15, qui est une structure bénévole d’aide aux victimes des attentats de Paris et Saint-Denis (130 morts, ainsi que des centaines de blessés, durant la soirée, où l’EI, dont l’islamisme est radicalisé, revendiqué, et pour conclure appliqué, initiateur vindicatif de ces scènes d’horreur, a frappé, non sans lâcheté).
Tout l’argent récolté par la chanson et le clip sera reversé à l’une des deux associations de victimes des attentats du 13 novembre 2015 : un joli cadeau bien avant Noël
«Je sais pas écrire le vendredi soir/ C’est le jour où on force la nuit/ A nous faire ses yeux de «Je vais rentrer tard »/ De «J’aime trop ma vie/». C’est avec ces mots, choisis avec justesse, qu’à l’association 13onze15, l’une des deux associations de victimes des attentats de Paris et Saint-Denis (chanteur révélé comme finaliste de «Rising Star», en 2014, sur la chaîne privée M6, avec l’audace d’interpréter ses propres compositions) sa chanson hommage. Ce «vendredi soir», c’est, vous l’aviez tristement deviné, le 13 novembre 2015.
Il a obtenu l’accord l’indispensable des familles des victimes, dont les visages apparaissent, de par cette faveur accordée, dans le clip, qui a été dévoilé, ce jeudi, par Le Parisien. Le clip est aussi disponible sur la plateforme de partage, YouTube, mais pour la -modeste- somme de 1 euro, geste de sollicitude, qui petit à petit, devrait engranger des bénéfices non négligeables, car c’est l’initiative caritative, qui est le but poursuivi.
Une chanson qui ne sombre pas dans la noirceur en dépit du contexte qu’elle évoque et un clip de Paris avec une danseuse qui visite des symboles du terrorisme perpétré
« Ouvre tes ailes/ Paris ma belle, je sais plus quoi dire/ quand le pouls des gens frappe si fort et pourtant/Coule la Seine/ Où s’ouvrent tes veines/ Je sais plus quoi dire/ Quand tes battements frappent si fort et puis trop lentement/ Je sais pas écrire le vendredi soir/C’est le jour où tous les yeux s’allument/J’arrive pas à croire qu’on vient de faire tomber la Lune », chante Arno, qui ressent un immense bleu à l’âme, cependant traduit en s’efforçant de le dépasser, pour demeurer positif. Sa plume, de même que sa voix, sont ses points forts.
Le clip montre une danseuse errer comme, un fantôme égaré, dans Paris, parcourant les lieux emblématiques de ce vendredi 13 novembre 2015 : la tour Eiffel (symbole de la ville), la place de la République, des terrasses de café, ainsi que la Seine. Nous devinons, en fond d’écran, des visages des familles des victimes.
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