Les particules fines et l’autisme seraient liés selon une étude dont les résultats sont alarmants concernant les grossesses.
Dans le ventre de sa maman, le bébé est parfois exposé à des particules fines et il s’agit d’un facteur de risque pour le développement de l’autisme. Ce dernier est un trouble qui se caractérise par une communication dite anormale, des comportements restreints et une interaction sociale complexe. L’étude montre qu’un air pollué aurait donc un impact sur le bébé qui se trouve dans le ventre de sa maman puisqu’il est susceptible d’être touché par des troubles autistiques. Cela illustre ainsi le problème causé par les particules fines.
L’autisme favorisé par les particules fines
Le lien entre les particules fines et l’autisme pendant la grossesse n’est pas le seul qui a été mis à jour. Une autre étude a montré qu’une exposition pendant les neuf mois à des phtalates avait la possibilité d’affecter le quotidien intellectuel. Ce dernier serait donc inférieur à celui observé chez des enfants qui n’ont pas souffert d’une telle exposition. Cette nouvelle étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives insiste sur le fait qu’il est important de prendre en compte l’environnement dans lequel la maman évolue pendant sa grossesse, car il peut perturber le développement du bébé.
Les particules fines auraient un rôle dans le développement de l’autisme
Les résultats de l’enquête sont alarmants. Ils révèlent que les femmes ont 2 fois plus de risques d’avoir un enfant souffrant d’autisme lorsqu’elles ont été exposées à une forte concentration de particules fines. Ces substances qui se retrouvent dans toutes les villes ont donc la capacité d’impacter le bon développement du système nerveux. Les particules fines PM2.5 contiennent des polluants comme du benzène ou du carbone organique. Sur des expériences réalisées sur des rongeurs, les scientifiques ont eu l’occasion de constater que cette pollution environnementale avait un rôle dans l’altération du système immunitaire néonatal.
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