Pour les droits des enfants, Laurence Rossigni, la secrétaire d’État chargée de l’enfance était avant-hier mercredi et hier jeudi à Genève face à l’ONU et elle a du répondre aux différentes questions et prouver que des avancées avaient été faites depuis cinq ans. La France a ratifié la convention des droits des enfants en 1989 au siège de l’ONU à New York. Tous les cinq ans, l’ONU entend tous les pays qui ont validé cette convention et en ce début janvier, c’était au tour de la France de venir rendre des comptes.
La convention des droits des enfants est un traité international qui a pour but de protéger les enfants et leurs droits dans la société. Cette convention est bâtie sur quatre grands principes, la non-discrimination, l’intérêt de l’enfant, le droit à la survie, l’opinion. Parmi les 193 pays qui ont été reconnus par l’ONU, les États-Unis n’ont pas ratifié ce traité, car la convention interdit la peine de mort suite à un assassinat par un enfant de moins de 18 ans. En l’honneur de cette convention, tous les 20 novembre, la journée internationale des droits des enfants est organisée.
La France développe les avancées pour le droit des enfants
La dernière fois que la France a du rendre des comptes, c’était en 2009 sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy et à cette date, l’ONU avait averti notre pays que plusieurs points étaient à revoir, les tribunaux correctionnels pour enfants, les inégalités sociales qui sont trop présentes dans le milieu scolaire selon une source Ouest-France. Que fait réellement la France pour remédier à toutes ces inégalités ? La secrétaire d’État a souligné que désormais notre pays a depuis l’année dernière un secrétaire chargé de l’enfance, les rythmes scolaires ont été réformés afin que les enfants de maternelle et de primaire puissent vivre l’école différemment, la scolarisation des enfants de 2 à 3 ans a été développée depuis 2012, actuellement un enfant âgé de moins de 3 ans sur cinq est scolarisé.
La pauvreté des enfants est une réalité en France
Les réformes qui devaient être prises pour les tribunaux correctionnels sont malheureusement restées en stand by. L’UNICEF tient à rappeler que dans notre pays plus de trois millions d’enfants de 0 à 18 ans vivent sous le seuil de pauvreté, la situation ne s’est pas arrangée depuis 2008 bien au contraire elle n’a fait que perdurer. L’enfance en 2016 est-elle en danger ? Toutes les mesures prises ont-elles vraiment répondues aux demandes de la jeunesse ? Toutes ces modifications ont-elles eu un impact sur la situation des enfants fragilisés ?
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