La pénurie du vaccin antituberculeux se confirme, la Pologne apporte son aide

par | 11 Juin 2023

Un vaccin

Cette situation a forcé le haut conseil de la santé publique à mettre en place certaines recommandations en cette période de manque de doses de vaccin. En attendant un renouvellement des stocks, ce sont des injections antituberculeuses venant de Pologne qui seront utilisées.

Un vaccin BCG prioritaire pour certaines situations à risque

Face à cette pénurie, les autorités sanitaires essayent de s’organiser au mieux, dans un premier temps, les enfants nés à Mayotte ou en Guyane seront immunisés dès leur sortie de maternité avec le BCG, mais également tous les enfants français de moins de cinq ans ayant un facteur à risque de tuberculose avérée. Ceux de moins de cinq ans qui vivent en Île de France seront aussi prioritaires, car la région est particulièrement touchée par cette maladie.

La France s’organise face à la pénurie des vaccins BCG

Le haut conseil de la santé publique (HCSP) a dans un troisième temps partagé certaines recommandations. En ce qui concerne les enfants âgés de 5 à 15 ans qui présenteront un risque de contamination, ils seront vaccinés après avoir subi un test tuberculine et si celui-ci est négatif, la vaccination aura lieu. Les vaccins qui sont actuellement disponibles en France seront en priorité distribuée aux centres de protection maternelle et infantile (PMI), les centres de lutte antituberculeux (CLAT), les centres de vaccinations et les maternités.

Quant aux médecins généralistes, s’ils veulent organiser des séances de vaccination, ils devront aménager des rendez-vous groupés tout en garantissant le stockage ainsi qu’une bonne chaîne du froid.

Déjà une précédente rupture de stocks en 2014

La pénurie du BCG dure et s’installe, l’agence nationale de sécurité du médicament avait déjà fait part de l’information le 30 mars dernier en spécifiant que le laboratoire Sanofi-Pasteur serait en manque de vaccins antituberculeux. Pourquoi cette pénurie est-elle aussi importante ? Sans doute une recrudescence de la demande mondiale de vaccins. Rappelons que notre pays n’est pas un territoire à risque pour la tuberculose. Ce n’est pas d’ailleurs la première fois qu’une telle situation arrive, en 2014 la pénurie avait duré plusieurs mois.

Cette maladie recule en Europe, mais son éradication n’est pas à l’ordre du jour. En 2014, l’Europe a connu 37 cas pour 100.000 habitants. Les personnes qui restent le plus fragiles sont celles qui vivent dans la précarité, celles atteintes du VIH, les migrants, les personnes âgées. La tuberculose pulmonaire est la seule forme contagieuse de la maladie, elle se transmet par l’air rejeté et les crachats. Au niveau mondial, elle est surtout présente en Afrique, en Asie.

Un vaccin, Pixabay
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Rédigé par Jade Bernard

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