Maigrir, ce terme galvaudé et utilisé très souvent par de nombreuses personnes qui veulent surfer sur la vague et proposer tout et n’importe quoi ne tiennent pas compte de l’aspect émotionnel de l’homme ou de la femme qui désire perdre du poids. Vouloir maigrir et ne pas reprendre les kilos commencerait tout d’abord par une bonne prise de conscience de l’aspect émotionnel dans lequel la personne se trouve au moment de la décision de maigrir.
Un sondage national de l’université d’Orlando aux États-Unis, vient de publier les résultats obtenus auprès de 1000 personnes, 31% estiment que le manque de sport serait un obstacle important pour une perte de poids, 26%déclarent que l’alimentation est déterminante, 17% incombent le mode de vie, 12% le manque de temps et seulement 10% reconnaissent que le bien-être psychologique est primordial pour débuter un régime réussi avec des effets durables. À la suite de ce sondage, 90% des personnes interrogées ne verraient pas l’aspect émotionnel comme un facteur déterminant lors d’un régime amaigrissant.
La perte de poids doit être accompagné d’une prise de conscience des émotions
Ces résultats n’ont pas étonné les scientifiques en charge de ce sondage et tout particulièrement le neuropsychologue et directeur de ce programme de médecine américaine, les personnes qui veulent perdre du poids se concentrent sur l’alimentation et le sport sans prendre en compte les émotions ainsi que la relation existante avec la nourriture. Les scientifiques rappellent que l’alimentation est pour de nombreuses personnes comme une madeleine de Proust et de ce fait, elle devient une dépendance pour cacher un stress, un manque, un chagrin. La personne se réfugie dans l’alimentation pour se remémorer son enfance. Ce besoin alimentaire est déclenché par la Dopamine, s’il fallait résumer ce mot, il faudrait le comparer à plaisir, lorsque l’on écoute de la musique et que la personne perçoit de petits frissons, c’est dû à la sécrétion de Dopamine.
L’émotion est souvent la clé de la réussite
Les médecins qui ont mis au point cette étude tiennent à préciser que la « nourriture doit rester nourriture et non pas une récompense » comme le rapporte La Dépêche. Il faut accepter que la dépression, le stress ou toute autre émotion ressentie conduisent à une compensation alimentaire, cette prise de conscience est le début d’un régime réussi.
0 commentaires