Certains d’entre nous ne jurons que par un bol de céréales au petit déjeuner plus particulièrement les enfants qui en sont très friands. Elles sont apparues pour la première fois en 1890, John Harvey Kellogg a eu l’idée avec son frère de concasser des grains d’avoine, de les faire cuire à la vapeur puis de les mettre dans le four afin d’obtenir des « flocons d’avoine« . Le succès fut au rendez vous, la recette du muesli fut mise au point par un médecin Suisse au début du siècle. On trouve aujourd’hui plus de trois sortes de céréales du petit déjeuner, les céréales en flocons ou en pétales, les soufflées, les extrudées. Lors d’analyses, plus de 141 substances chimiques ont été découvertes dans les mueslis.
Les céréales sont-elles indispensables à notre organisme ?
L’association Générations Futures a réalisé une enquête sur le sujet, ils ont acheté plus de 15 paquets de céréales non biologiques puis 5 paquets de muesli bio, des grandes marques ainsi que des marques distributeurs ont été choisies pour ces analyses. De nos jours, les perturbateurs endocriniens sont partout autour de nous et même dans les céréales du petit matin. Tous les produits ont subi des tests, dans les 15 paquets, plus de 141 substances chimiques ont été mises à jour dont 81 étaient des perturbateurs endocriniens, le paquet le plus contaminé en contenait plus de 14. Tous les amateurs de ces céréales gourmandes présentées comme des aliments sains, équilibrés vont sans doute revoir leur prochain repas du matin.
Seules les boites de muesli bio étaient sans pesticides
La consommation qui est recommandée est de 50 à 100 grammes par jour de céréales, il semblerait qu’au vue de ces quantités absorbées aucun danger pour la santé ne soit constaté. L’association s’inquiète du cocktail qui peut être dangereux pour les femmes enceintes, les jeunes enfants du fait que les produits chimiques incriminés se retrouvent également dans certains produits de beauté, les fruits, les légumes, plusieurs jouets destinés aux enfants. Un courrier a été envoyé aux industriels afin qu’ils revoient la composition de leurs produits, un conseil leur a été soumis, privilégier le blé, les fruits secs biologiques. Tous ces taux de pesticides sont préoccupants, en moyenne plus de 354 fois la dose autorisée dans l’eau. Pourrons nous un jour consommer des produits non toxiques issus d’une culture saine ?
0 commentaires