La violence, les agressions physiques, les vols, tous ces actes font partie de la vie quotidienne des Français actuellement et les officines ne sont pas à l’abri de tous ces problèmes, elles ont été nombreuses en 2015 comme l’affirme le conseil général de l’ordre des pharmaciens (CNOP) qui a présenté hier son observatoire qui concerne l’année qui vient de s’écouler.
Des agressions en hausse même dans les pharmacies
Depuis 2012, cet organisme surveille les plaintes des pharmaciens qui ont subi des actes de violence et c’est primordial que ces agressions soient enregistrées afin d’établir un plan visant à améliorer le métier de pharmacien, des propos soulignés par le référent national du CNOP. Les problèmes d’insécurité sont malheureusement de plus en plus fréquents dans les commerces de proximité. Les agressions via des armes à feu représentent plus de 14% des plaintes et la moitié des agressions restent verbales avec menace + 9% en 2014.
Des arrêts de travail pour 10% des pharmaciens
Les pharmacies qui sont installées dans des villes de moins de 50.000 habitants concentrent plus de 80% des violences et celles situées dans les petits centres commerciaux sont également très prisées des malfaiteurs, 10% des pharmaciens ont dû avoir recours à des arrêts de travail. La première des motivations reste l’aspect financier bien entendu, une autre violence est de plus en plus remarquée, elle vient des clients qui ne pouvant pas avoir ce qu’ils veulent, renouvellement d’ordonnances, tiers payant ont recours à la violence verbale ou physique .
Les pharmacies en milieu rural ne sont pas épargnées par les agressions
Les conséquences sont multiples, à court et à long terme, les arrêts de travail, l’hospitalisation fragilise la profession et quant aux problèmes physiques, le constat n’a pas encore été établit, mais personne ne ressort indemne d’une agression telle qu’elle soit. Entre la violence qu’ils subissent au quotidien et les fermetures de plus en plus nombreuses des officines, la profession est en danger. Pour inciter les professionnels à déclarer leurs agressions, un nouveau mode sera en ligne et il sera disponible dès 2017 de l’Ordre des pharmaciens.
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