Les pleurs d’un nourrisson, personne ne peut résister à l’envie de le consoler, pourquoi est-il si difficile d’ignorer les pleurs de son enfant très longtemps ? Est-ce par ce qu’il s’agit tout particulièrement de notre progéniture ?
L’impact des pleurs sur le comportement des parents
En fait, ce n’est peut être pas aussi simple que l’on croit. Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l’université de Toronto au Canada s’est penchée sur le sujet en essayant de comprendre l’impact que pouvaient avoir les pleurs d’un bébé sur le cerveau des adultes. Les résultats ont été publiés dans la revue Plos One. Les pleurs d’un bébé modifieraient la façon dont les parents agissent ou réfléchissent.
Les pleurs est un moyen de communication pour les bébés
Les parents seraient ainsi capables de passer du mode consolation de l’enfant à celui de reprise de la vie quotidienne, ceci implique une grande facilité cognitive, une sorte de réflexe que tous les parents développent lorsqu’ils ont des enfants, car ils sont quotidiennement confrontés aux pleurs des bébés. Les scientifiques ont conduit une expérience avec 12 volontaires, 6 hommes et 6 femmes, tout au long des exercices demandés, l’activité cérébrale était mesurée via un électroencéphalogramme.
Un bébé pleure rarement pour rien, il se manifeste ainsi pour exprimer un mal-être, un besoin comme la faim, la fatigue, la douleur, mais également l’ennui, le besoin d’affection, le bébé n’a que les larmes pour se faire entendre.
Un bébé peut pleurer plusieurs heures par jour
De nombreux pédiatres et psychologues affirment que les pleurs d’un bébé témoignent dans la plupart des cas d’une bonne vitalité. Jusqu’à deux ou trois mois, le bébé pleure plusieurs heures par jour, pour s’endormir, car l’approche de la nuit l’inquiète, la voiture peut aussi troubler le bébé, dans tous les cas, il faut le rassurer, lui montrer votre présence, des petits gestes de bon sens peuvent bien souvent le calmer et soulager ses angoisses. Il faut également éviter de le bousculer afin de ne pas provoquer « le syndrome de l’enfant secoué ». Si les crises de pleurs déconcentrent les parents, ils auraient aussi des effets bénéfiques, cela faciliterait les prises de discussion rapide.
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