Le sport, aux vertus déjà connues concernant la sécrétion d’endorphine, hormone du plaisir, serait-il une arme fatale, panacée agissant comme une sorte de gri-gri, afin de nous éloigner de 13 cancers ?
Parmi ce panel de fléaux, certains très répandus comme le cancer du sein, le cancer colorectal ou bien encore le cancer des poumons, verraient leur probabilité moindre de se déclarer chez une personne pratiquant une activité physique régulière. C’est en tout cas ce que révèle une étude sous la houlette de l’Institut national américain du cancer (NCI) puis publiée dans le Journal of the American Medical Association, Internal Medicine (JAMA).
Une étude compilée avec 1,4 millions d’individus sur 10 ans pour confirmer un lien tissé entre le sport protecteur et son ennemi le cancer
Si l’issue de l’étude est de bon augure, il convient de souligner qu’elle a mobilisé beaucoup d’années de recherche et de personnes participantes : il s’agissait notamment de compiler, pour une finalité aboutie et désirée, une importante quantité de données issues de douze études américaines et européennes ayant impliqué un total d’1,4 million de personnes qui ont été suivies, donc suivant un protocole précis, pendant plus de 10 ans : l’objectif dans la ligne de mire des scientifiques mobilisés était de vérifier si un lien probant existait entre le niveau d’activité physique et l’incidence de 26 types de cancer. La réponse, aux assises se révélant solides, penche en faveur du sport comme facteur anti-cancérigène indubitable.
Le sport, équivalent à une barre aisée à atteindre de 30 minutes au quotidien, réduit l’incidence de 13 cancers sur 26 balisés par l’étude
Conclusion, plus un individu augmentera son activité physique, plus le risque de cancer, le guettant en tapinois ou dans des délais indéfinis, diminuera. Pour l’ensemble des cancers, cette réduction est de 7% parmi les addicts (nous ne pouvons que souligner positivement leur accoutumance bénéfique) au sport. Mais une activité misant sur des objectifs n’étant, loin s’en faut, irréalisables, avec une moyenne honorable de 150 minutes hebdomadaires, entraîne fatalement une diminution du risque déjà importante pour 13 types de cancer, y compris chez les sujets que l’on nomme « à risque » comme ceux en surpoids (le référentiel étant le plus connu est l’IMC s’il est supérieur à 25) ou les tabagiques à la toxicité avérée.
Le sport peut s’avérer aussi dangereux et il convient de connaître ses limites et de se prêter au jeu pouvant être salvateur des dépistages
La dose sportive déjà recommandée, depuis des années et des années, par tout le corps médical, est de pratiquer un minimum loin d’être un impossible de 30 minutes d’activité physique chaque jour, à ajuster, le plus évidemment du monde, à l’état de santé de tout individu à la morphologie et l’appareil cardiovasculaire différents (d’où l’utilité parfois nécessaire de tests de performances) Enfin, bien que parfois trop négligés voire même carrément boudés, les dépistages sont utiles pour tout type de cancer, à la détection précoce, qui guérira plus rapidement si traité à ses prémices. Un site est, pour conclure, dévoué aux dépistages : il suffit de vous rendre d’un clic utile sur vosconseilsdepistage.e-cancer.fr.
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