Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l’homme. Le dosage du PSA (protéine exclusivement prostatique) permet le diagnostic et la surveillance du cancer de la prostate et il varie selon l’âge du patient, le dosage n’apporte pas une fiabilité à 100% et c’est pour cela qu’une biopsie est indispensable pour confirmer la suspicion.
La problématique des sur-traitements pour le cancer de la prostate
De nouvelles recommandations de l’institut du cancer qui sont destinées aux médecins ainsi qu’aux patients ont pour but de mieux informer afin de limiter les sur-traitements du cancer de la prostate. Il reste le plus fréquent chez l’homme, plus de 57.000 cas en France soit 28% des cancers déclarés. L’institut national du cancer et l’assurance maladie viennent de mettre en place une information plus soutenue sur la prescription systématique du PSA, les autorités de santé française avaient déjà alerté sur l’utilisation trop importante de ce dispositif pour dépister la maladie.
Près de 20% des cancers sont considérés comme sur-traités
Selon une étude parue le 22 mars dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’institut de veille sanitaire, il y aurait moins de dépistage par PSA, moins de biopsies et cela après des années de traitements trop importants. En 2013, une étude menée par l’INSERM avait démontré que 10 à 20% des cancers de la prostate étaient en France sur traités et d’après cette dernière étude, une légère amélioration semble se confirmer.
Un bon taux de survie après le diagnostic de ce cancer
Le cancer de la prostate se déclare très souvent à partir de la soixantaine, le taux de survie cinq après le diagnostic dépasse les 95%, les causes ne sont pas connues avec précision, prédisposition génétique, facteur nutritionnel, perturbateur endocrinien, infection virale, des facteurs sans véritable confirmation. Il n’existe pas à l’heure actuelle des traitements préventifs qui ont démontré leur efficacité. Chaque année, plus de 57.000 cas sont recensés avec 8900 décès, les trois quarts ont lieu après soixante-quinze ans comme le souligne les colonnes de Pourquoi Docteur.
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