Des chercheurs américains sont très préoccupés, ils le font savoir via un projet TENDR, cette déclaration de consensus a été publiée dans Environmental Health Perspectives. Les membres-auteurs de cette protestation ne sont pas indulgents vis-à-vis de l’action politique du pays. Plus d’une cinquantaine d’experts et neuf sociétés se sont associés pour démontrer les risques encourus pour le développement neurologique des enfants. L’exposition aux produits chimiques tels, les pesticides, les plastifiants explique cette recrudescence de troubles chez les plus jeunes.
Un dommage pour les enfants exposés à la pollution chimique
Les pesticides, la pollution aérienne, le plomb, le mercure sont tous des polluants que les chercheurs américains mettent sur le banc des accusés. Ils soulignent également que certains produits comme le plomb dans les peintures, l’essence ont été retirés du marché, mais l’impact sur l’environnement persiste toujours. Ce sont les enfants, les personnes fragilisées qui en subissent le plus les conséquences. Les scientifiques expliquent aussi que lorsqu’un produit est retiré, il est remplacé par un autre dont la toxicité n’a pas été testée, les effets nocifs peuvent alors être similaires. L’exemple flagrant concerne le bisphénol A qui a été interdit en France et remplacé par le bisphénol S. Les scientifiques soulignent que malheureusement c’est très dommageable pour les enfants.
Renforcer au maximum l’évaluation des produits
L’Europe et la France ne sont pas non plus les meilleures élèves. La commission européenne a adopté sur le sujet des décisions controversées, rappelons qu’elle a prolongé l’autorisation du glyphosate. Les perturbateurs endocriniens sont également au centre de bien des polémiques. Selon les auteurs de ce projet TENDR, la solution à cette crise est pourtant simple, l’évaluation des produits doit être absolument plus stricte, réviser aussi la régulation des substances chimiques.
Les enfants confrontés à des troubles du comportement
Aux États-Unis, plus de 10% de la population des mineurs souffre d’hyperactivité, de déficit de l’attention, un enfant sur six présente un trouble du développement, ce chiffre a connu une hausse de 17% en plus de dix ans. Les scientifiques ont déclaré dans ce projet que les enfants ont aujourd’hui un risque élevé de développer des troubles du comportement. Les membres de TENDR rappellent également que la période prénatale est aussi en danger autant que celle de la petite enfance, de l’adolescence. Toutes ces préoccupations seront-elles assez prises en considération par nos gouvernements ?
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