Posséder un animal de compagnie réduirait l’asthme chez les enfants
Une étude assez importante vient d’être publiée, elle traite de ce sujet et elle prend en compte les animaux de compagnie et la concordance avec le développement ou non de la pathologie. L’animal de compagnie comme son nom l’indique est avant tout un compagnon de tous les instants, une façon de se sentir moins seul au quotidien, de partager avec lui des moments de jeux, mais également de tendresse, mais au vu de cette étude, le chien, les animaux de ferme réduiraient le risque d’asthme chez les enfants.
L’asthme est une pathologie qui concerne plus de 3 millions de personnes en France, elle touche le système respiratoire des voies aériennes inférieures. En France, il y aurait environ 15.000 hospitalisations par an et 1000 décès recensés. Le coût est aussi très important, l’asthme est responsable de 7 millions de journées d’arrêts de travail et de 600.000 journées d’hospitalisation. La grippe qui va bientôt faire son apparition peut être particulièrement invalidante pour les asthmatiques, il est donc vivement recommandé de se faire vacciner.
Une réduction des risques d’asthme avec un chien ou un animal de ferme
L’étude qui a été publiée dans le « James Pediatrics » concerne plus d’un million d’enfants suédois âgés au moins de sept ans pour une période allant de 2001 à 2010, une vaste étude. Les scientifiques ont révélé suite aux résultats obtenus que les enfants qui vivaient en compagnie d’un chien diminuaient de 13% le risque de développer de l’asthme, le contact avec les animaux de ferme réduirait de 52% et 31% pour les jeunes enfants, ceux qui ne sont pas encore scolarisés.
Une nouvelle piste pour mieux prévenir l’asthme
Les chercheurs qui ont mis au point cette étude de grande envergure indiquent que les enfants qui vivent constamment avec des animaux se retrouvent forcément avec des micro-organismes et de ce fait, cela augmente leur résistance et l’asthme bien moins problématique. Cette enquête de santé ne peut s’étendre pour l’instant à un plus large public puisqu’elle n’a été réalisée que sur des enfants de 7 ans. Ces premiers résultats sont des prémices à d’autres études afin de mieux comprendre et surtout mieux prévenir la maladie.
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