Pourquoi les protéines ont-elles un effet protecteur ? L’apport en protéines doit être régulier et personnalisé, car il diffère selon les individus. Certaines catégories en ont plus besoin que d’autres : les femmes enceintes, les adolescents, les sportifs, les seniors. Les protéines animales sont plus digestibles que les formes végétales. De ce fait, elles passent plus facilement dans le sang. Consommer suffisamment de protéines aurait un effet protecteur contre la fragilité après 65 ans.
Se focaliser sur certains facteurs pour identifier la fragilité
Les chercheurs français de l’INSERM ont travaillé sur le sujet auprès de personnes âgées de plus de 65 ans vivant à domicile, plus de 1345 sujets pont été sélectionnés, âgés environ de 74 ans et résidant à Bordeaux et recrutés en 1999 et 2000. Une enquête sur leurs habitudes alimentaire a été mise en place supervisée par un diététicien. La fragilité des volontaires a été évaluée également par un autre questionnaire qui reposait sur plus de cinq facteurs : une perte de poids de plus de trois kilos, la fatigue face à un effort à fournir, la faiblesse musculaire évaluée pour la marche, la montée d’un escalier, la lenteur de la marche sur une distance de plus de six mètres, le temps d’activité hebdomadaire inférieur à une heure.
Plus de 4% des personnes soumises au test ont été considérées comme fragilisées puisqu’elles répondaient au moins à trois critères de sélection.
Inciter les seniors à manger des protéines
Les chercheurs se sont rendu compte que les seniors ne mangeaient pas assez de protéines, ceci à permis de mettre en évidence que l’apport doit être plus conséquent passé un âge, cela réduirait de plus de 60% le risque de fragilité, que ce soit les protéines animales (viande, œufs, produits laitiers) ou végétales (légumineuses, graines, céréales).
Consommer de la viande et du poisson après 65 ans
La fragilité expose les seniors à des chutes, elle accélère également le déclin en cas de choc, de stress. Cette étude est donc essentielle puisqu’elle donne une information majeure sur la consommation de protéines et son impact bienfaisant sur la robustesse de l’organisme passé un certain âge. Le programme national nutrition santé PNNSM recommande de manger après 65 ans de la viande, du poisson, des œufs en plus des protéines végétales tous les jours. Les protéines protègent contre la fragilité à condition d’en consommer suffisamment.
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