A Quimper, la médecine générale devient une branche qui se raréfie, l’ordre des médecins constate avec regret que depuis 2007 les effectifs ont grandement chuté.
Cela ne va pas s’arranger pour les années à venir malheureusement. Le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) a publié mardi 16 juin une nouvelle pas très encourageante pour toutes les personnes qui aimaient se faire soigner par leur médecin traitant. Dans l’atlas de la démographie médicale de 2015, la baisse est de 10,3, notre pays est passé de 67 778 médecins généralistes en 2007 à 58 104 en 2015. Certaines régions très prochainement vont se retrouver sans médecins, selon les résultats publiés, ce ne sont pas que les régions rurales qui sont touchées, mais aussi les grandes villes, les jeunes ne se dirigent plus vers cette branche de médecine générale. Il y a quelques années la moitié des médecins exerçaient dans des cabinets médicaux, aujourd’hui seulement 44% travaillent dans de telles conditions.
La branche de médecine ne séduit plus
L’attente est actuellement très longue pour obtenir un rendez-vous avec un ophtalmologue et un gynécologue, ces spécialités n’attirent plus, elles sont largement en déclin, moins de 31% de gynécologues depuis 2008. Le CNOM estime que désormais les étudiants qui font des études dans ce domaine ne se dirigent plus vers ces catégories et ils désertent la branche des médecins généralistes pour s’orienter vers la profession de chirurgien, les effectifs ont augmenté de 25% depuis 2007. Parmi les nouveaux inscrits à l’ordre des médecins, 75,9% ont été diplômés en France.
Quimper tire la sonnette d’alarme pour le manque de médecins
Dans certaines régions, les médecins généralistes en retraite continuent de travailler. La seule bonne nouvelle serait que la profession se féminise, 29% en 2007 et 36% en 2015, souhaitons que certaines décident de prendre le relais dans les cabinets médicaux désertés pour que le médecin de famille ne devienne pas qu’un souvenir. A quimper, une mobilisation a vu le jour avec la fermeture des cabinets en guise de protestation.
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