L’organisation Foodwatch a dans son collimateur la firme de grande distribution Auchan et ses lentilles corail de la marque distributeur qui seraient contaminées par des hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales.
Des lentilles soupçonnées d’être contaminées aux hydrocarbures
Ces substances toxiques sont reconnues pour être cancérogènes et perturbateurs endocriniens par les autorités sanitaires européennes. Auchan n’ayant pas répondu favorablement à la demande de retrait de ces lentilles des rayons, l’ONG vient de saisir le préfet du nord où le siège du groupe est installé. L’ONG agit pour le bien de tous les consommateurs et l’association ordonne le retrait de ce produit du marché, car ces lentilles sont potentiellement dangereuses pour toutes les personnes qui les consommeront.
Des cartons recyclés avec des encres problématiques
Le préfet qui a été saisi a deux mois pour répondre à cette action. Auchan fait-il partie des plus mauvais élèves ? Il semblerait qu’au vu des derniers commentaires de l’ONG, il en serait question, car d’autres produits de la marque seraient également concernés comme les céréales Sugar Flakes et le couscous Pouce vert. Ils contiendraient aussi des hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales. L’origine de la contamination vient en partie des huiles dérivées de pétrole qui proviennent pour la plupart des encres d’impression dans les emballages qui sont fabriqués avec du papier recyclé qui avouons-le n’a pas que de bons côtés.
Auchan aurait changé sa méthode pour les emballages
Il reste encore de nombreux progrès à faire dans ce domaine. L’organisation avait lancé en octobre dernier une pétition « pas d’huiles minérales dangereuses dans nos assiettes » et elle a récolté déjà plus de 83.000 signatures. Le groupe Auchan se veut pourtant rassurant, car il a communiqué au Parisien que des modifications sur la composition des emballages avaient été mises en place, ils sont dorénavant fabriqués avec des fibres vierges et ces nouveaux emballages sains ont été introduits dans les livraisons effectuées en février dernier. Il n’y aurait à priori plus rien à craindre, mais il est bien difficile de savoir avec certitude ou se situe la vérité. La pétition est à signer sur Foodwatch.
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