Facebook nuit à la vie privée et parfois au bien-être. Richard Stallman prend largement une position contre le réseau social qui doit être rayé de la carte. Cette annonce ne devrait sans doute pas combler les attentes de Mark Zuckerberg.
Éradiquer Facebook pour conserver une réelle démocratie
Les réseaux sociaux peuvent parfois avoir un lien nocif avec la vie privée et la santé. Nombreuses sont les affaires de cyber-harcèlement qui sont nées sur le Web et qui ont eu une fin désastreuse. Aujourd’hui, la consommation du Web est nuisible, car derrière un ordinateur, les internautes se permettent de menacer, critiquer sans pour autant peser chacun des mots qu’ils emploient. De son côté, Richard Stallman qui est le défenseur du logiciel libre estime que le fait de supprimer Facebook permettrait de protéger la vie privée et par la même occasion de sauver la démocratie.
Richard Stallman pense qu’il faut préserver sa vie privée
C’est dans un entretien accordé au journal Le Devoir que ce spécialiste du système GNU dont il a donné naissance affirme que la vie privée est essentielle. Sans cette dernière, les internautes ne peuvent pas converser pleinement sans être épiés et cela peut nuire sur le long terme à la démocratie. Il faut noter que Facebook est largement utilisé dans le monde entier puisqu’il est difficile de trouver une personne ou une marque qui ne possède pas de compte surtout chez les moins de 30 ans. Ils partagent en masse leur quotidien, leurs photos, leurs vidéos et parfois leur humeur sans penser que tout cela pourrait être dommageable.
Avec Facebook, le citoyen perd un peu de son pouvoir
En effet, aujourd’hui, les internautes n’ont pas l’impression d’être en danger derrière un Smartphone, une tablette ou encore un ordinateur. Auparavant, certains pensaient qu’il fallait sortir la nuit pour être vulnérable, mais derrière un écran, la vulnérabilité est la même. Sauf que les internautes pensent être en sécurité dans leur domicile, mais en réalité, le Web est une fenêtre ouverte sur le monde et n’importe qui peut l’emprunter. De son côté, Richard Stallman révèle que les conversations ont tendance à être surveillées, ce qui induit une perte de pouvoir pour l’individu. Ce dernier peut être en lien avec le contrôle des agissements de l’État ou le signalement des abus.
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