Les ronflements augmenteraient le risque de démence selon une nouvelle étude. Les inconvénients sont plus nombreux que prévu.
Les ronflements représentent le pire cauchemar pour le partenaire, car il est difficile de trouver le sommeil dans de telles conditions. Il existe de nombreuses solutions, mais il est assez complexe d’en venir à bout. Les chercheurs ont décidé de se pencher sur ce désagrément et les conclusions de leur enquête sont surprenantes. En effet, ils ont constaté que le risque concernant le développement de la démence était optimisé. En parallèle, ils ont remarqué que les apnées du sommeil avaient les mêmes conséquences sur le cerveau.
Un risque de démence favorisé par les ronflements
Par conséquent, la déficience cognitive est observée généralement une décennie plus tôt chez les personnes qui souffrent d’apnées du sommeil ou de ronflements. En ce qui concerne le fonctionnement des apnées, il est assez simple. En effet, un relâchement des muscles est à l’origine d’arrêt de la respiration. Ce dernier peut être de l’ordre d’une dizaine de secondes, mais certains patients effectuent des apnées sans s’en rendre compte pendant près de deux voire trois minutes. De ce fait, l’air a tendance à passer avec difficulté et cela se traduit par des ronflements.
Des ronflements à l’origine de l’Alzheimer dès 77 ans
Les conclusions de l’enquête ont été relayées dans Neurology et ils révèlent qu’ils ont suivi pendant trois ans près de 2500 personnes âgées de 50 à 70 ans. Ils donnent quelques précisions supplémentaires concernant le lien. Les personnes qui ronflent toutes les nuits et celles qui sont touchées par des apnées ont tendance à souffrir des symptômes de la démence aux alentours de 77 ans alors que ceux qui ne sont pas concernés par ces maux ne les développent pas avant 90 ans. Par conséquent, les troubles du sommeil auraient réellement un lien avec la maladie d’Alzheimer qui est encore assez complexe à soigner puisqu’il s’agit d’une dégénérescence.