Les étudiants d’aujourd’hui sont l’avenir de notre pays, pourtant leur santé se dégrade d’année en année. Le stress, la consommation d’alcool, de cannabis, le manque de sommeil, l’oubli des préservatifs, l’automédication, une mauvaise alimentation, le manque d’argent sont malheureusement le quotidien de la plupart des étudiants de notre époque. Il s’estiment en bonne santé selon l’enquête Smerep de 2017, mais les addictions sont de plus en plus fréquentes dans leur quotidien, les risques demeurent.
Les emplois du temps variable selon les filières choisies ne sont pas sans incidence sur la fragilité psychologique des étudiants
La population étudiante en France apparaît assez bien protégée pourtant au vu de nombreuses études le constat montre que des défaillances existent. Même si un grand nombre d’étudiants pensent être en bonne santé, ils sont plusieurs à déclarer que le mal être est fréquent ainsi que l’épuisement, le manque de sommeil, la déprime, tous ces troubles rythment leur quotidien. Le renoncement aux soins est également un problème, le manque d’argent est bien souvent en matière de santé une constatation récurrente. Entre stress, mauvaise image de soi, une vie sexuelle mal protégée, un manque de soins évident, des déprimes, des suicides, le tableau est loin d’être aussi idyllique que celui normalement prévu à cet âge.
La Smerep a publié ce jeudi 29 juin une nouvelle étude quelque peu préoccupante sur la vie, la santé des étudiants, qu’en est-il vraiment de leur situation en 2017
Les étudiants à notre époque prennent des risques avec une sexualité non protégée, la promesse d’une fidélité serait l’une des raisons de la non utilisation des préservatifs. Ils sont tout de même plus de 77% à ne pas se soumettre à un dépistage des maladies sexuellement transmissibles à chaque nouveau partenaire, plus de 30% des étudiants ont encore des croyances sur le Sida erronées, plus de 10% croient aux possibilités de guérison de cette maladie. Il est essentiel de préciser qu’aujourd’hui, on ne guérit pas malheureusement du Sida. Les étudiants vivent avec 379 euros par mois en 2017, le budget alimentaire s’en voit extrêmement restreint pourtant, ils ne renoncent pas aux sorties, au shopping, à la culture, ce sont leurs trois pôles de dépenses, la santé n’arrive qu’en quatrième position, plus de 21% renoncent aux soins faute d’argent, plus de 30% fument du cannabis, l’alcool est aussi un problème important, le binge drinking est une pratique très courante. En résumé, la santé des étudiants se précarise.
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