Saw 3D a un avenir incertain en France après la décision du Conseil d’État qui fait le choix de supprimer le visa pour la France.

Saw 3D : Crédit Photo : Capture YouTube

Sur YouTube, la bande-annonce donne rapidement le ton, car les acteurs sont malmenés et un grand déballage de violence est visible. La production a donc mis les bouchées doubles pour Saw 3D dans le but d’accroître davantage les scènes violentes. La vidéo propose même de voir un homme prêt à mourir après avoir été tranché par une meuleuse alors qu’il est exposé au public. Depuis 2010, la production détenait le visa d’exploitation, mais ce chapitre final a fait basculer la tendance.

La violence de Saw 3D à l’origine de la décision du Conseil d’État

Avec l’arrivée de Saw dans les cinémas, plusieurs polémiques ont vu le jour notamment à cause de la violence et de la torture visible facilement. Cette fois, le Conseil d’État a décidé de barrer la route au chapitre final en supprimant le visa d’exploitation qui ne veut pas dire pour autant que le film est interdit de diffusion. En effet, la production pourra toujours demander un visa temporaire, mais celui-ci est surtout destiné à l’organisation d’un festival. Cette décision a fait l’objet d’un communiqué partagé par le Conseil d’État et l’association Promouvoir en est à l’origine.

Saw 3D pourrait obtenir un visa beaucoup plus restrictif

Désormais, la balle est dans le camp de la ministre de la Culture qui doit appuyer la décision du Conseil d’État en réexaminant l’affaire. Elle a donc deux possibilités, soit elle interdit de manière catégorique la diffusion dans les salles obscures de Saw 3D qui ne verra donc jamais le jour en France, soit, elle délivre un autre visa d’exploitation, mais celui-ci sera totalement différent de celui proposé en 2010 notamment pour son caractère restrictif. Il faut noter que le retrait pour un tel motif de violence est inédit sur le sol français.