Verviers : une fête polémique autour des djihadistes tués
A Verviers, des photos compromettantes autour des deux corps djihadistes sont au cœur d’une polémique. Une fête a été organisée avec leurs restes.

Depuis déjà quelque temps, des photos circulaient et pas de très bon goût, elles relataient des faits qui se seraient passés dans une salle d’autopsie le 16 janvier dernier. Les deux terroristes avaient été tués lors d’un assaut à Verviers en Belgique, ces deux hommes revenaient de Syrie, ils préparaient depuis déjà quelques semaines une attaque terroriste, les suspects de nationalité belge étaient sous surveillance depuis quelque temps. Dans cette salle d’autopsie, des photos ont été prises, c’est une déclaration du procureur général de Liège, les personnes qui se trouvaient autour des corps auraient eu des verres à la main comme pour une célébration. Le procureur a démenti les propos qui sont parus dans la dernière heure qui décrivait que des personnes faisaient « la fête, qu’ils dansaient et chantaient au-dessus des cadavres ».
Une fête sur les restes des djihadistes tués à Verviers lors d’un assaut
La justice a fermement condamné cette attitude en présence des deux cadavres, même s’ils n’étaient que des terroristes, c’est « une atteinte à la dignité humaine ». Le procureur général a déclaré que le comportement de ces personnes si les faits sont avérés est inacceptable. Lors d’une autopsie, un personnel très varié peut y assister, des assistants, des légistes et des fonctionnaires de police.
D’implications policières éventuelles recherchées
Selon les premiers éléments de l’enquête, sur les photos compromettantes, il n’y aurait aucun policier. Le commissaire de police ainsi que le ministre de l’Intérieur ont déclaré conjointement que le contenu des photos était répréhensible, mais ils ont expliqué qu’en aucun cas les scènes décrites dans certains médias n’étaient réelles. Toutefois, l’identité des personnes incriminées n’est pas encore connue, l’inspection de la police va poursuivre l’enquête qui est en cours pour identifier d’éventuelles implications policières sur les faits qui ont été relatés.
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