Se gratter donne envie de se gratter, quelles sont les raisons ?

par | 11 Juin 2023

Ça gratte, ça démange et ça donne envie de s’arracher le bras, la cuisse, le cou… Les démangeaisons sont atroces, mais pourquoi on se gratte encore ?

Se gratter et encore se gratter

Se gratter et encore se gratter

Les démangeaisons sont insupportables, car plus on se gratte, plus la partie concernée démange. C’est donc un cercle vicieux impossible à stopper. Toutes les astuces sont bonnes à prendre pour stopper ce phénomène qui touche aussi bien les enfants que les adultes. Le Washington University Center for the Study of Itch installé dans le Missouri à Saint-Louis s’est intéressé à ce phénomène pour tenter de l’expliquer. La solution est assez simple : lorsque l’on se gratte, la sensation de démangeaison augmente, car cela génère la production de sérotonine.

Des démangeaisons favorisées par les démangeaisons

On se gratte et la sensation est désagréable, mais le revers de la médaille est atroce puisque les démangeaisons augmentent de plus en plus. En réalité, le corps n’éprouve pas du plaisir, il traduit cette sensation que nous ressentons en douleur. Par conséquent, la production de sérotonine augmente et cela se traduit par une hausse de l’intensité de la démangeaison à cause d’une mauvaise interprétation. Toutefois, l’envie de se gratter est très difficile à gérer et certains n’hésitent pas à multiplier les astuces comme le glaçon ou encore le baume du tigre.

Stopper la démangeaison en travaillant sur la sérotonine

Par conséquent, pour qu’une démangeaison ne favorise pas la démangeaison, il faudrait stopper la production de la sérotonine. Les scientifiques ont donc réalisé une étude sur des souris pour mettre en avant leur découverte. Ils ont constaté que les rongeurs ne se grattaient pas autant après l’injection d’une substance urticante, car ils avaient été génétiquement modifiés. Toutefois, pour l’humain, il serait assez complexe de bloquer ce neurotransmetteur, car il joue un rôle dans la gestion de l’humeur. Cette solution ne serait pas la bonne, mais les auteurs de l’étude publiée dans la revue Neuron estiment qu’il serait possible de réguler la communication entre la production de sérotonine et les cellules nerveuses qui favorisent les démangeaisons.

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Rédigé par Jade Bernard

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