En Seine-et-Marne, au sein du domicile familial, un nourrisson, en raison du manque de vigilance de son père, a ingéré de la résine de cannabis, qui était mise en évidence, et facile à attraper. Il a tout de suite été soumis à des troubles impressionnants, qui ont débouché sur un coma, dont il est -avec un grand bonheur- sorti. Quant au père, que tout accable, il devrait être jugé, avec une longue liste de griefs, lui incombant, à la fin du mois de janvier, de l’année à venir.
Une consommation régulière doublée d’une vigilance altérée d’un père, ont conduit son enfant, âgé d’un an, à goûter à de la résine de cannabis, à la toxicité indéniable
La consommation du cannabis est, rappelons-le, illicite, même pour un usage purement personnel et par conséquent à vocation récréative. Et ne nous fions pas aux croyances erronées qui le positionnent comme une drogue douce moins dangereuse que le tabac et l’alcool. Psychoactif, il a altéré la vigilance d’un père, adepte régulier de la résine de cannabis, sous la forme inhalée d’un joint, et a occasionné en Seine-et-Marne, un grave fait divers : Un bébé âgé d’un an s’est retrouvé plongé plusieurs jours dans le coma, après avoir ingéré une boulette de résine de cannabis, laissée sur la table du salon, par son père, qui venait de se rouler un pétard (c’est le terme plus argotique), à son domicile, dans la commune de Lagny-sur-Marne, le 5 novembre, d’après le quotidien, Le Parisien.
Le THC (tétrahydrocannabinol), présent dans les analyses sanguines du nourrisson, explique les différents symptômes, qui l’ont conduit jusqu’à un coma
L’organisme du nourrisson a réagi violemment, à cette ingestion, de résine de cannabis. Cette dernière se présente en plaques compressées ou en barrettes de couleur verte, brune ou jaune et peut être coupée avec des substances toxiques. On parle également de « haschich » ou encore « shit » pour la désigner. Le nourrisson a présenté des symptômes en cascade, et s’est mis à convulser. Ses yeux se sont révulsés, et il a perdu connaissance. Une prise en urgence pour une admission à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, dans le Val-de-Marne, a été nécessaire, mais il est tombé dans le coma. Les résultats, sans équivoque, des tests sanguins, incriminent le père : le bébé a été contrôlé positif au THC (tétrahydrocannabinol), le principe actif du cannabis, influant sur le système nerveux central.
Si l’enfant est désormais réveillé et hors de tout danger, le père est dans l’attente de son jugement à la fin du mois de janvier 2017, au verdict qui pourrait être lourd
Si l’enfant s’en est finalement sorti sain et sauf et a quitté l’hôpital pour être remis dans les bras bienveillants de sa mère, les choses se gâtent, en revanche, en ce qui concerne le père. Il a été placé en garde à vue, mercredi. Il a reconnu les faits et a été déféré immédiatement. L’homme est poursuivi par le parquet de Meaux pour plusieurs motifs gravissimes, à savoir : non-assistance à personne en danger, abandon matériel et moral sur son fils, ainsi que administration de substance illicite. Placé sous contrôle judiciaire, sa date de jugement est fixé à la fin janvier de la prochaine année civile. Ce fait divers n’est malheureusement pas un cas isolé. Selon l’ANSM, en 2014, 247 enfants de moins de 10 ans ont été hospitalisés après avoir ingéré du cannabis. Ne baissons pas la garde !
0 commentaires