En Ukraine, 8000 séropositifs sont contraints de patienter, car le pays est touché par une forte pénurie de médicaments. La situation dramatique a donné naissance à des manifestations.
L’Ukraine est un pays touché par la guerre et le conflit dure depuis de longs mois. Les habitants sont les premières victimes et la situation devient dramatique pour les patients et notamment les séropositifs. De plus, ce contexte difficile entache les progrès obtenus au fil des années dans la lutte contre le VIH. Le gouvernement avait pu améliorer le quotidien des malades et repousser la propagation de ce virus VIH qui reste toujours mortel même si des progrès sont réalisés.
En Ukraine, les malades du Sida sont en colère
Un espoir est venu agrémenter la presse ces dernières heures, car une jeune Française est considérée comme en rémission alors qu’elle était touchée par le Sida. Les traitements ont été stoppés il y a une douzaine d’années et l’Institut Pasteur en France a confirmé l’information. Ce cas unique redonne de l’espoir, mais pour l’instant le Sida n’est pas vaincu et il pourrait faire des ravages en Ukraine. 8000 séropositifs sont en attente de traitements et les stocks seront définitivement épuisés dans quelques jours, d’ici la fin août. Cette situation problématique a été engendrée par le blocus instauré par Kiev.
Le conflit pourrait provoquer une pénurie d’antirétroviraux
Les habitants sont en première ligne et ils sont toujours les victimes d’un conflit. Les 8000 séropositifs en Ukraine sont donc dans l’incertitude, car les antirétroviraux sont essentiels pour leur survie. Le pays semble impuissant face à cette guerre qui fait des ravages et ce sont sans doute ceux de l’Europe qui viendront au secours de cette population. La France ainsi que l’Allemagne seraient donc en mesure de venir en aide, mais pour l’instant aucune confirmation n’a été recensée dans ce sens. Les patients sont également très en colère, car les médicaments qu’ils ne peuvent pas avoir ont déjà été payés, ils ont donc organisé des manifestations pour partager leur colère comme le relate la presse ukrainienne.
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