Une étude venant tout droit du Québec mettrait en évidence les bienfaits du sirop d’érable sur le développement de la maladie de Charcot. Les personnes atteintes de cette pathologie chronique du cerveau à évolution progressive souffrent de la détérioration des neurones moteurs, de la moelle épinière et du système nerveux.
La maladie de Charcot touche surtout les plus de 40 ans
L’ensemble de la musculature des membres, du tronc et du système respiratoire se paralysent petit à petit. Cette maladie touche plus particulièrement les personnes après l’âge de 40 ans. Les scientifiques qui ont effectué cette expérience ont voulu dans un premier temps s’intéresser aux recherches existantes en la matière sur des vers qui mettaient en parallèle les bienfaits du sucre. Les résultats de cette nouvelle étude initiée par deux lycéennes ont été publiés dans le Journal of Agricultural and Food Chemistery.
Des vers atteints souffraient moins avec le sirop d’érable
Les chercheuses ont ajouté du sirop d’érable à l’expérience sur le même genre d’animaux et en effet 12 jours après le début du test, les scientifiques ont pu constater que les vers qui avaient mangé plus de sirop d’érable avaient moins de paralysie que les autres. Le sucre est bon pour les neurones. Le sirop d’érable contient plusieurs ingrédients qui seraient susceptibles de diminuer le développement de la maladie de Charcot comme l’acide gallique et le cathécol, de puissants antioxydants bons pour les neurones moteurs.
Le sirop d’érable chez l’Homme est complexe à tester
La prochaine étape serait bien sûr l’expérience sur les personnes atteintes de la maladie, mais il semblerait que l’enquête réalisée sur les vers soit compliquée à mettre en place sur l’être humain, car les quantités requises de sirop d’érable exposeraient les malades à un surpoids certain. En France, entre 8000 et 10.000 personnes souffrent de la maladie de Charcot, tous les muscles sont touchés, ce qui empêche les patients de bouger leur corps, la maladie n’affecte pas les capacités mentales. Les patients meurent environ de 3 à 5 ans après les premiers symptômes d’une insuffisance respiratoire, seulement 10% vivent plus d’une dizaine d’années. Aucun traitement n’existe actuellement pour soigner cette maladie.
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