Le bégaiement est un problème de taille puisqu’il représente une source d’isolement. Des souris de laboratoire ont subi une modification génétique. Les chercheurs souhaitent les utiliser pour tenter de soigner les bègues.
Rendre des souris bègues en passant par la génétique
Bien sûr, les souris n’étaient pas victimes d’un bégaiement au départ, c’est pour cette raison qu’elles ont été modifiées génétiquement. Les chercheurs ont ainsi voulu les rendre bègues pour qu’elles deviennent un support d’étude. Ce genre de manipulation est assez courant dans le monde de la Science, mais il est par contre interdit d’effectuer la même chose avec des embryons humains, du moins sur le sol français. La Chine n’est pas soumise à une telle restriction, les scientifiques ont ainsi utilisé Crispr pour modifier des embryons dans le but de les rendre résistants face au VIH.
Un programme pour vérifier le bégaiement des rongeurs
Pour en revenir à ces petites souris, les chercheurs tentent de trouver un moyen efficace pour lutter contre le bégaiement. Les travaux de l’Université Washington ont été publiés dans la revue Current Biology, ils expliquent la méthode avec laquelle ils ont rendu ces rongeurs victimes du bégaiement. Ce dernier est un trouble de la parole qui se caractérise par une répétition ou encore une prolongation de mots ou de syllabes. Les personnes qui souffrent s’isolent de plus en plus, mais des exercices basés sur la respiration ont vu le jour. Ils permettent de réduire généralement ce bégaiement.
Les souris pressentaient véritable un trouble de la communication
Les scientifiques espèrent découvrir la faille du bégaiement et pour cela, ils ont développé un programme. Ce dernier a été utilisé avec les souris qui étaient confrontées à des difficultés inexistantes chez les rongeurs non modifiés. En étudiant leur trouble, ils pourraient éventuellement développer des médicaments susceptibles de mettre un terme à ce bégaiement. La Science ne cesse donc de faire des progrès et cette nouvelle étude s’avère être intéressant, car, à l’avenir, nous pourrions peut-être acquérir des pilules anti-bégaiement.
0 commentaires