Soigner le stress post-traumatique avec un bêtabloquant dédié aux patients victimes d’un attentat

par | 11 Juin 2023

Dépression

L’assistance publique hôpitaux de Paris lance une étude de grande envergure avec l’université MC Gill à Montréal au Canada pour tester les effets d’un médicament contre le stress post-traumatique. Ce bêtabloquant a pour nom le Propranolol.

Les attentats entraînent un important stress post-traumatique

Ce bêtabloquant pourrait s’avérer être intéressant pour toutes ces personnes dont les images négatives ne cessent de défiler. Pour rappel, le Bataclan pris pour cible le 13 novembre dernier lors des attaques de Paris a décidé d’ouvrir à nouveau ses portes après une phase de reconstruction. Le 16 novembre, Pete Doherty aura l’occasion de monter sur cette nouvelle scène, soit plus d’un an après le drame qui a frappé de plein fouet cette salle parisienne. Plusieurs concerts ont été prévus par la direction qui se lance dans pratiquement 5 mois de travaux. L’objectif consistera de conserver cet environnement chaleureux malgré le drame.

Vaincre le stress post-traumatique grâce à un nouveau traitement

Plusieurs établissements de Montréal vont inclure dans ce traitement clinique plus de 400 patients. La France s’associe à ce test important cinq mois après les attentats qui ont frappé la capitale. Ce médicament est étudié déjà depuis plus de douze ans par un professeur exerçant dans le département psychiatrique de l’université de MC Gill, il a déjà démontré son efficacité contre les émotions négatives et son utilité pour le renforcement de la mémoire.

Supprimer les images négatives engendrées par les attentats

Selon les propos du médecin en charge de cette étude clinique, le traitement se poursuivra durant six semaines et petit à petit, le médicament devrait agir sur le souvenir et faire de celui-ci quelque chose de complètement ordinaire en effaçant le traumatisme semaine après semaine. Lors des attentats, les personnes ayant survécu à ce drame prennent en majorité des antidépresseurs, mais au bout de quelques mois, elles arrêtent le traitement trop tôt et les rechutes surviennent, le traumatisme est toujours présent.

Un bêtabloquant en test, 5000 personnes sont invitées à collaborer

Durant les semaines qui ont suivi les attentats à Paris, plus de 5000 personnes ont été accueillies au sein des services d’urgence et c’est pour cela que le Canada ému de cette situation a proposé son aide à la France pour effectuer des recherches en commun sur ce bêtabloquant. A l’hôpital de la Pitié Salpétrière, le psychiatre français a mis un numéro de téléphone à disposition 01.42.16.15.35 pour toutes les personnes qui souhaiteraient répondre favorablement à cette étude, elle concerne tous ceux qui sont en détresse psychologique et qui ressentent des symptômes post-traumatiques comme des cauchemars, des sensations d’hyper réveil et cela depuis plus de cinq mois.

Ce bêtabloquant devrait modifier le poids émotionnel des souvenirs et faire diminuer le stress post-traumatique pour revenir petit à petit à une situation ordinaire.

Dépression, Pixabay – NattySttey
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Rédigé par Jade Bernard

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