Ce dimanche 10 septembre était la journée mondiale de la prévention du suicide. C’est à cette occasion que l’organisation mondiale de la santé a rappelé qu’en France, il reste la deuxième cause de décès chez les 15-44 ans. Toutes les quatre minutes, un Français tente de mettre fin à ses jours. Le suicide concerne davantage les hommes avec plus de 75% des cas, ils choisissent l’arme à feu, la pendaison, les femmes préfèrent passer à l’acte avec la prise de médicaments ou par noyade. Si la France est touchée par ce fléau, c’est également un problème mondial avec plus de 800.000 suicides chaque année.
Le suicide constitue un problème majeur de santé publique
Il touche toutes les catégories d’âge. Ces dernières années de nombreux travaux se sont penchés sur l’exploitation des facteurs biologiques associés à ce geste désespéré, la dépression semble jouer un rôle au premier plan. Les problèmes financiers, la rupture tiennent moins de place chez les jeunes pourtant, ces derniers sont également vulnérables. Les difficultés à se plier à une discipline, les événements de la vie, les troubles bipolaires, une consommation excessive d’alcool, de drogues, tous ces facteurs ont une forte influence sur le déclenchement du passage à l’acte. La prévention du suicide reste une priorité en matière de santé publique.
Une personne se suicide toutes les 40 secondes, une réalité qui fait froid dans le dos
Afin de lutter activement contre ce fléau, l’organisation mondiale de la santé souhaite que tous les pays concernés puissent
Développer, renforcer leurs stratégies globales de prévention contre le suicide selon une approche multi-sensorielle de la santé publique.
La communication plus particulièrement auprès des plus jeunes doit être au centre de la lutte. Il est importer de souligner que le taux de suicide est élevé chez les groupes jugés très vulnérables, les réfugiés, les migrants, les personnes homosexuelles, bisexuelles, transgenres, les prisonniers selon des faits rapportés par l’OMS. Les douleurs physiques, les affections somatiques favorisent également le suicide. Selon les experts, aujourd’hui, la plus grande majorité de personnes qui sont tentées par des idées suicidaires ou qui ont déjà commis une tentative ne sont pas prises en charge correctement. Le suicide reste t-il un choix, un appel à l’aide, une détermination, un mal-être ?
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