A Nancy, une surdose médicamenteuse 16 fois supérieure a entraîné le décès d’un enfant de 4 ans. Une 2e enquête a vu le jour et elle tente d’identifier les responsabilités de chacun, mais aucune mise en examen n’a été prononcée.
Lorsque des parents transportent un enfant âgé de 4 ans à l’hôpital, ils ne se doutent pas que le pire reste à venir. En effet, en mai dernier, un garçonnet est emmené dans un service hospitalier de Nancy, mais malheureusement, il décède de manière brutale. L’ARS de la Lorraine a décidé d’ouvrir une seconde enquête pour élucider ce mystère et confirmer éventuellement les propos des parents. Ces derniers sont convaincus que leur petit enfant a été victime d’une surdose médicamenteuse qui lui a été fatale.
A 4 ans, il serait mort d’une surdose médicamenteuse
Ils sortent désormais du silence notamment pour sensibiliser autrui et éviter que ce drame ne se produise dans d’autres familles. Cette démarche est tout à fait compréhensible et elle a également été choisie par un père de famille sur Facebook dont le bébé est décédé d’un virus mortel qui reste méconnu. Il s’agit dans cette affaire du cytomégalovirus qui se transmet très facilement et les femmes enceintes ne sont malheureusement pas assez informées sur cette maladie.
En ce qui concerne le décès du petit garçon à l’hôpital de Nancy, il serait survenu après son admission.
L’enfant aurait reçu à Nancy une dose anormale de Colchicine
En effet, les parents avaient déjà transporté le petit garçon à Saint-Dié dans les Voges et il avait été déplacé du côté de Nancy. Selon les premiers éléments qui sont transmis, l’enfant boitait et le service médical aurait décidé de lui administrer un anti-inflammatoire baptisé Colchicine. Les enfants de plus de 10 ans doivent recevoir 1 mg, mais le petit garçon aurait eu une surdose médicamenteuse, car la dose finalement administrée aurait été de 16 mg. De plus, en regardant les recommandations par rapport à l’âge, il aurait dû recevoir 0.5 mg. Si ces données sont exactes, l’enfant aurait ainsi reçu une dose 32 fois supérieure à la normale.
L’esprit des parents est rythmé par une multitude de questions, car ils ne comprennent pas pourquoi ce médicament a été prescrit à leur enfant alors que normalement, il est proposé aux adultes qui souffrent de la goutte.
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