La marque bien connue aux États-Unis Johnson &Johnson est soupçonnée d’avoir provoqué des cancers. Elle vient d’être condamnée par la justice américaine à verser une grosse d’argent à une utilisatrice du talc durant des décennies.
Des produits à base de talc aurait un potentiel cancérigène
Cette consommatrice a été diagnostiquée en 2011 d’un cancer des ovaires, aujourd’hui à 62 ans elle serait en rémission selon Yahoo Actualités. La marque conteste la sanction en spécifiant que tous les produits sont non dangereux. Ce n’est pourtant pas la première fois que cette marque de produits pharmaceutiques est incriminée et poursuivie par la justice américaine. En février dernier, elle a été obligée de verser plus de 72 millions de dollars à une famille d’une femme décédée dès suites d’un cancer des ovaires, plusieurs plaintes ont été également déposées à l’encontre de ce leader pour avoir omis de préciser le potentiel cancérigène des produits à base de talc.
Le lien à prouver entre cancer des ovaires et talc
Des scientifiques ont déjà depuis quelque temps souligné que le talc de cette marque contenait de l’amiante, mais pour l’instant aucune preuve ne permet d’affirmer avec certitude qu’il existe un lien entre le produit à base de talc et le cancer des ovaires. Il est utilisé par de nombreuses industries, il entre dans la composition de plusieurs produits comme la poudre pour le visage et celle pour les fesses des bébés. Des études récentes ont démontré que l’utilisation excessive serait en relation directe avec le cancer des ovaires.
Le talc aurait tendance à voyager jusque dans le vagin
Le talc sert à éliminer l’excès d’humidité, cette propriété est une alliée de l’hygiène féminine, car il permet de tenir la zone du vagin sèche et de ce fait empêcher les odeurs désagréables, mais il semblerait qu’au vu de certaines études, la poudre appliquée trop près du vagin pourrait voyager vers l’utérus pour venir ensuite se loger dans les ovaires. Une étude menée en 1971 a démontré que dans 75% des cas de cancers des ovaires, des traces auraient été retrouvées dans le vagin des femmes.
Rappelons qu’en ce qui concerne le cancer de l’ovaire, un dépistage automatique permettrait de sauver des vies. À ce jour, il n’existe aucun dépistage vraiment organisé et pourtant il est le plus meurtrier des cancers gynécologiques.
0 commentaires