Tchernobyl est une catastrophe nucléaire qui a marqué les annales, mais elle continue de hanter les esprits. 3 décennies après le fait divers, le Mercantour est toujours contaminé selon les dernières mesures.
Tchernobyl a provoqué une importante vague de cancers, car selon Greenpeace, près de 200 000 personnes ont été susceptibles de se retrouver dans une telle situation. Un accident de niveau 7 se produit le 26 avril 1986 après l’augmentation de la puissance du quatrième réacteur qui n’a pas pu être contrôlée. Aujourd’hui, cette ville fantôme est similaire à celle visible à Fukushima qui a été aussi touchée par une telle catastrophe à la suite d’un séisme et d’un tsunami.
Tchernobyl a laissé du Césium 137 dans les Alpes françaises
Du côté de la France, Tchernobyl a eu des répercussions notamment sur les sols du Mercantour. À 2400 mètres d’altitude, le compteur utilisé par le chef du laboratoire de la Criirad, Bruno Chareyron qui a été interviewé par BFM TV montre que le taux de radioactivité est toujours élevé. Cette contamination est qualifiée d’anormale et elle provient du Césium 137. Il a été projeté lors de la catastrophe et il s’est donc retrouvé dans le nuage qui s’est répandu à l’ouest de l’Ukraine puisqu’une bonne partie de la France a été touchée.
Une contamination qui n’est pas nocive au Mercantour
À l’époque du drame, les sols des Alpes étaient enneigés, cela aurait ainsi favorisé l’accumulation de la contamination à certains endroits. Selon un expert en radioprotection à l’ISN, Philippe Renaud interrogé par le même journal insiste sur le fait que le taux n’est pas nuisible pour les personnes. La zone est peu habitée et même si des campeurs investissaient les lieux, les doses reçues seraient très faibles après 15 heures d’exposition. La catastrophe de Tchernobyl s’est produite il y a 3 décennies et une telle contamination du sol des Alpes devrait encore continuer dans les prochaines années.
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