Le thon en boîte dissimulerait des pratiques largement pointées du doigt. Greenpeace a étudié plusieurs marques et voici le classement.
Le thon en boîte rencontre un réel succès notamment en été puisqu’il vient agrémenter les plats, les entrées, les salades… Toutefois, lors de l’achat dans un commerce, les consommateurs ne connaissent peut-être pas l’envers du décor. C’est pour cette raison que Greenpeace a souhaité s’attaquer à ces boîtes de thon en décryptant dix marques. Deux enseignes se démarquent et notamment Phare d’Eckmühl qui arrive avec 6.2/10 à la première place. Elle a obtenu un rond vert pour la technique de pêche, car au moins 60 % des thons sont pêchés à la ligne de traîne ou à la canne.
Du thon en boîte et une surpêche destructrice
Pour le thon en boîte, Système U se retrouve à la seconde place avec 5.5, un rond vert pour la technique de pêche et un second pour le critère et cela correspond à l’état des stocks qui est dans ce cas de figure bon. Toutefois, l’enseigne obtient un rond rouge pour les engagements. Il y a tout de même de mauvais élèves dans la grande distribution qui commercialise le thon en boîte. Petit Navire et Casino s’offrent les dernières places avec respectivement 2.1 et 0.6. Leclerc obtient la 10e place puisque l’enseigne n’a pas répondu à l’enquête.
Les demandes de Greenpeace pour le thon en boîte
Au vu du classement réalisé par Greenpeace, il est possible de constater que les boîtes de thon sont issues d’une surpêche destructrice. À ce rythme, le thon pourrait largement disparaitre dans les prochaines années ou décennies puisque 62 800 tonnes sont vendues par an. Greenpeace souhaite par le biais de cette campagne l’arrêt de l’approvisionnement en thon pêché avec des DCP (Dispositif de Concentration de poissons). L’organisme veut également que le consommateur soit averti sur la boîte qui doit mettre en avant la zone de pêche, la technique utilisée ainsi que le nom de l’espèce.
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