La galère de Gigi Hadid pour être acceptée comme mannequin, sous le prétexte cinglant, aux prémices de sa carrière, des kilos en trop à gommer absolument
Gigi Hadid avait déjà été froidement accueillie lorsqu’elle a eu le désir ardent de se lancer dans le mannequinat : la plupart des portes ne se sont pas ouvertes avec une facilité déconcertante. « Il faut que tu perdes beaucoup de poids » a été la remarque, qui lui a été assénée, le plus souvent. Sa mère a essuyé ses pleurs et l’a encouragée à faire preuve d’une pugnacité exemplaire. Et sa persévérance a payé, renforcée par des rencontres opportunes, au point d’être actuellement avec Cara Delevingne et Kendall Jenner, un mannequin les plus prometteurs de sa génération.
La franchise de Gigi Hadid est louable : elle a justifié sa « maigreur », pointée du doigt par les internautes, en avouant sa maladie thyroïdienne, propice au surpoids
Ses rondeurs s’étaient effacées, pour laisser la place à un corps à la plastique parfaite. Cependant, Gigi Hadid, a été jugée, cette fois, depuis quelques mois, par les internautes, à la critique facile, non plus comme mince, mais d’une maigreur effrayante. Elle a utilisé, comme tribune, l’édition américaine du magazine ELLE, pour une mise au point saine : « Mon métabolisme a été totalement chamboulé cette année », avant d’ajouter, « Je souffre de la maladie de Hashimoto. C’est une maladie thyroïdienne, et cela fait maintenant deux ans que je suis traitée ça ». La prise de poids, en étant un des symptômes, elle a une hygiène de vie spartiate, pour ne pas accumuler les kilos, péril pour son métier.
Mais quelle est donc cette mystérieuse, Thyroïdite de Hashimoto, dont Gigi Hadid est atteinte ? Définition, symptômes, et bien entendu, traitement prescrit
Selon notre source fiable, l’AFMT (Association Françaises des Malades de la Thyroïde), la Thyroïdite de Hashimoto, connue depuis près d’un siècle, porte le nom du japonais qui en a décrit, le premier, les caractéristiques histologiques, c’est à dire l’aspect du tissu thyroïdien malade, observé au microscope. Il s’agit d’une maladie auto-immune, beaucoup plus fréquente que soupçonnée généralement. On estime qu’elle est diagnostiquée, chez environ 20% des patients souffrant d’une maladie thyroïdienne connue, que ce soit une augmentation notable du volume de la glande, ou alors tout son inverse, à savoir une hypothyroïdie, toutes deux redoutées. Le diagnostic est difficile à poser, et le traitement, qui repose sur des prises d’hormones, doit être dosé avec justesse, avec une posologie, presque étudiée au cas par cas, pour lutter.
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