Le toucher vaginal aurait été réalisé par des étudiants sur des femmes endormies. Une pratique choquante pour de nombreux internautes.
Le toucher vaginal est au cœur d’informations choquantes, le journal Metronews a l’origine de la divulgation précise que selon des documents présents sur le site de Lyon-Sud, « des patientes endormies » au bloc opératoire subissaient des touchers, mais elles ne seraient pas concertées auparavant. Des pratiques odieuses et à la limite d’un viol si elles se révèlent exactes, elles soulèvent en tout cas des questions d’éthique et de déontologie. Selon toujours Metronews, les documents seraient issus de textes officiels publiés dans la rubrique « formation ». Il serait possible de lire sur ces pages que l’examen de l’utérus doit se faire sur une patiente endormie.
Ces touchers vaginaux se pratiqueraient depuis longtemps
Ces pratiques seraient-elles bien plus répandues que l’on croit dans notre pays ? Des internautes racontent sur des réseaux sociaux avoir été témoins « de toucher vaginaux », sur le forum e-carabin un homme nommé « la mouche » confiait il y a dix ans avoir réalisé un toucher vaginal sur une personne endormie et sous (AG) anesthésie générale : « je ne vois en quoi ça dérange les patientes, parce qu’elles ne le savent pas », cette phrase a été rapportée par « Metronews ».
Ce toucher vaginal comparé à un viol
Il est sans doute très difficile de savoir réellement ce qui est pratiqué sur un malade endormi et en salle d’opération. Martin Winckler, médecin et auteur d’un livre « le patient et le médecin » a déclaré sur son site que cela était un manque de respect : « non seulement c’est un viol, mais c’est un viol couvert par des personnes responsables ». L’Ordre des Médecins dénonce ces allégations non fondées et relate que si des faits aussi odieux s’étaient produits, les professionnels incriminés auraient été poursuivis par des instances compétentes.
Ces touchers vaginaux ne sont pas confirmés par l’Ordre
Le professeur qui est nommé dans les documents certifie n’avoir jamais entendu parler de telles pratiques. Sur le Progrès de Lyon, la doyenne de l’université confirme que ces documents sont vieux et qu’en 2015 tout cela n’est plus d’actualité. Il est demandé aux étudiants de savoir-faire un examen clinique de l’utérus et des annexes. Il faut rappeler qu’un toucher vaginal est un examen médical permettant d’explorer l’appareil génital de la femme par le toucher, il est normalement indolore.
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