À Toulouse, c’est une histoire de sans-papier qui a rythmé la presse locale, car une polémique avait vu le jour.
À Toulouse, cette histoire commence le 20 novembre 2014 où un sans-papiers est témoin d’une scène glaciale. Un homme s’était retrouvé dans la Garonne et cet individu de 24 ans présent sur les lieux au moment des faits avait pris son courage à deux mains pour aller lui porter assistance. La victime a donc été secourue et ramenée saine et sauve sur la terre ferme. Ce sans-papiers originaire d’Algérie venait de sauver la vie à cet homme, mais son acte de bravoure allait connaitre un tournant incroyable.
À Toulouse, polémique après l’arrestation d’un sans-papier
Ce jeune homme de 24 ans est donc interpellé par les gendarmes à Toulouse. À cette époque, il avait été signifié qu’il recevrait une médaille pour sa bravoure, mais en réalité, il a reçu une demande de quitter le territoire français. Ce sans-papiers avait sauvé la vie d’un homme et les autorités françaises lui demandaient de rentrer en Algérie. Il avait donc été placé en détention dans un centre de rétention administrative de Cornebarrieu et l’information a été au cœur d’une vive polémique. Sur Internet, les avis ont été multiples : certains estimaient que son acte de bravoure ne valait pas un titre de séjour alors que d’autres signifiaient qu’il méritait une récompense.
À Toulouse, le héros sans-papier retrouve sa liberté
Il faut noter que ce sans-papiers de 24 ans était un bon nageur et il avait eu l’occasion de sauver la vie d’un homme au Pont-Neuf à Toulouse. Ce dernier s’était jeté dans la Garonne après avoir été assis sur le parapet comme le précise la Dépêche. Le dossier a donc été examiné et finalement, il ne sera pas exclu de la France. L’affaire est assez complexe, car il a été décidé de déclarer la nullité de la procédure d’interpellation selon le cabinet de région à Toulouse. Il a donc été libéré, car le juge n’a pas été convaincu par les dires du représentant de la préfecture. Ce dernier a précisé que le sans-papiers avait été interpellé dans un squat plusieurs jours après les faits et que les policiers avaient constaté une infraction selon une précision de la Dépêche. De plus, l’homme était en possession d’un document issu de la préfecture de la Haute-Garonne, mais il a disparu du dossier.
0 commentaires