A Tourcoing, une histoire embarrassante pour l’administration française, elle a été déclarée décédée par trois organismes.
Photo d’illustration
En juillet 2014, une future retraitée de Tourcoing prépare son dossier pour toucher une retraite bien méritée, elle devait recevoir le premier versement début octobre sauf que les choses ne vont pas se dérouler comme prévu. Elle s’inquiète de ne recevoir aucune nouvelle de son dossier remis à la caisse de retraite (CARSAT) et après plusieurs demandes infructueuses, elle apprend courant décembre qu’aux yeux de la sécurité sociale elle est décédée depuis le 28 août, mais ce n’est que le début des mauvaises surprises. Auprès de sa caisse de retraite, elle est aussi décédée et la caisse d’allocation lui répond la même chose, chaque organisme lui demande de prouver qu’elle est bien en vie.
Privée de retraite, car elle est déclarée morte à Tourcoing
Ces trois morts successives fragilisent cette retraitée, car cause de malchance les soucis s’aggravent, sa mère est en fin de vie, elle voudrait passer le plus de temps avec elle, mais sa situation de régularisation l’empêche de le faire, les organismes en question lui demandent d’une façon claire « de choisir entre sa régularisation et sa mère ». Cette femme a été obligée d’aller chercher un certificat de vie à la mairie de Tourcoing, mais même avec ces documents démontrant qu’elle est bien vivante son dossier reste en suspens et n’avance pas.
A Tourcoing, elle touche 540 euros pour elle et sa fille
A l’heure actuelle, elle vit avec le RSA, 540 euros par mois pour ses besoins ainsi que ceux de sa fille, alors que cette personne a travaillé toute sa vie et qu’elle mérite de droit une pension. De nombreux dossiers de ce genre sont aujourd’hui très courants dans notre pays.
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