La cigarette électronique ou e-cigarette a longtemps bénéficié d’un état de grâce notamment comme alternative idéale car dénuée de substances cancérigènes à la cigarette traditionnelle dont nous étions coutumiers. Il est désormais scientifiquement prouvé, via une étude qui vient d’éclore, qu’elle serait, contrairement aux idées reçues, une ennemie de notre santé.
Le diacétyle inquiète car il peut entraîner une bronchiolite oblitérante
Des chercheurs américains ont en effet décelé un produit chimique à la dangerosité qui est à ne pas sous-estimer : le diacétyle qui serait à l’origine de complications pouvant être sévères voire délétères sur les poumons (le taux de toxicité est variable suivant les arômes et le nombre d’inhalations quotidiennes). Cette substance est présente dans plus de 75% des arômes (une majorité plus qu’inquiétante) vapotés via une cigarette électronique. Les résultats alarmistes de cette étude figurent dans le mensuel de décembre de Environmental Health Perspectives. Le diacétyle n’est de surcroît pas le seul élément nocif pour ceux qui ne tarissaient pas de louanges vis-à-vis de la e-cigarette ayant montré une fausse patte blanche.
Une étude de l’université de Harvard ayant été anticipée en France
Le diacétyle est à double tranchant : c’est à la fois un additif alimentaire utilisé dans l’industrie agro-alimentaire pour donner une saveur de beurre ou de fromage. Le bémol est que si cette substance est reconnue comme inoffensive lorsqu’elle est ingérée, il n’en est pas du tout de même si cette dernière est inhalée. Sur 39 des 51 liquides testés, elle était présente dans des proportions largement au-delà du seuil tolérable d’un organisme sain. La France a le mérite d’avoir précédé les résultats de cette étude via des normes émanant de l’AFNOR et ce dès août. permettant d’encadrer au mieux le secteur : l’anathème jeté sur les substances cancérogènes et une information plus clair des usagers ont été ses mesures phares.
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