A Trappes, Moussa, l’adolescent de 14 ans est mort pour une cause qui ne le concernait sans doute pas. Dans les cités, l’insécurité règne.
Ce jeune garçon revenait à Trappes d’un voyage scolaire organisé par la municipalité et l’éducation nationale en Auvergne, il avait séjourné avec l’un de ses amis et d’autres camarades dans ce département pour réviser leurs brevets. Les personnes interrogées sur le comportement de l’adolescent s’entendent à dire que Moussa était un garçon calme et studieux et sans histoires. Quelques jours plus tard, il fut pris pour cible et il reçut une balle dans la poitrine. Une voiture s’est arrêtée près d’un groupe d’adolescents et ils ont tiré, des hommes cagoulés à bord d’une Clio de couleur noire qui fut retrouvée plus tard incendiée selon une information de BFMTV. Lors de la fusillade un autre garçon fut blessé, mais moins gravement. Le jeune Moussa a payé de sa vie pour une affaire qui sans doute ne le concernait pas, des actes de violence sont à déplorer dans ces cités, elles sont devenues au fil du temps selon le JDD des endroits ou l’insécurité règne, les habitants sont à bout, ils ont l’impression qu’ils ont été oubliés, les gangs, le trafic de drogue sont devenus depuis des années monnaie courante.
A Trappes, l’insécurité se répand de plus en plus
Le père de Moussa, le jeune adolescent sauvagement abattu a appelé à la dignité, il souhaite que la population reste calme, cet homme digne dans la douleur ne veut pas que la mort de son fils serve à d’autres actes de violence dont les propos ont été relayés par le journal. Les policiers constatent que dans ces cités la rivalité entre les gangs est chose commune et c’est à déplorer. En 2000, Trappes avait retrouvé un semblant de calme, des familles avaient été déplacées, mais il semblerait que la violence n’ait jamais quitté les cités.
Un hommage rendu à Moussa à Trappes
Les suspects n’ont toujours pas été identifiés. Pour le président du collectif citoyen de Trappes, l’endroit est devenu le territoire des gangs et selon ses propos, la police hésiterait même à faire des patrouilles et les éducateurs auraient disparu depuis 10 ans selon Ouest-France. Demain lundi, une marche blanche va être organisée en hommage à Moussa ce jeune adolescent abattu pour n’avoir fait que discuter avec des amis aux pieds de son immeuble.
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