Le travail et l’alcool pourraient être des étrangers l’un pour l’autre, mais en réalité un quotidien excessif conduit à une forte consommation.
Une nouvelle étude met en avant les désagréments d’un travail excessif, car il peut conduire à une forte consommation d’alcool. Sous la pression, le stress et les émotions négatives, certains n’hésitent pas à multiplier les verres pour oublier ou se redonner un coup de fouet. Pourtant, cette pratique est nocive et peut conduire à une dépendance au fil du temps. Selon les auteurs de cette enquête, ce lien entre les deux secteurs pourrait entrainer une nouvelle règlementation du temps de travail.
13 % des travailleurs excessifs abusent de l’alcool
Dans de précédentes études, le travail excessif était souvent lié à des problèmes de santé liés à l’esprit ou au cœur. La perte de lucidité, le manque de sommeil et la pression peuvent également provoquer des accidents. Cette nouvelle enquête pointe donc un nouveau phénomène, car travailler trop peut conduire à une consommation d’alcool trop forte. 14 pays ont participé à cette étude qui a permis d’obtenir quelques statistiques et certaines sont alarmantes. En effet, lorsque les femmes travaillent trop, elles peuvent boire jusqu’à 14 boissons alcoolisées par semaine contre 21 pour la gent masculine. Les auteurs ont constaté qu’une consommation excessive était souvent référencée lorsque les personnes travaillaient plus de 49 voire 54 heures par semaine.
On guérit mieux de l’alcool lorsque la consommation est due au travail
Cette étude dédiée à l’impact du travail sur la consommation d’alcool a été faite via des analyses réalisées sur 400 000 personnes. Ces dernières avaient tendance à travailler plus de 48 heures par semaine selon les résultats publiés dans le journal The British Medical. En parallèle, les auteurs ont eu l’occasion de constater que les personnes qui développent une addiction à l’alcool à cause d’un travail excessif ont plus de chances de guérir que les autres.
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