Le Mirage 2000 a invité à ULM à s’éloigner des sites nucléaires français. Le survol n’a pas été pris à la légère et l’Armée de l’air avait fait le déplacement.
Le survol d’un site nucléaire est un acte potentiellement dangereux, car ces zones sont réglementées. En effet, si un accident se produit, les conséquences d’un tel acte peuvent être dramatiques. Par conséquent, lorsque le touriste allemand à bord de son ULM a survolé deux sites (Tricastin et Marcoule) dans la matinée de vendredi, l’Armée de l’air n’a pas hésité à envoyer sur place un Mirage 2000. Cet avion militaire conçu par la société Dassault Aviation a une vitesse maximale de 2 340 km/h. Le touriste risque donc de se souvenir de son excursion dans le ciel français.Le pilote de l’ULM auditionné par la BGTA
Intercepté par le Mirage 2000, l’ULM a été contraint de rejoindre la Drôme et plus précisément Valence aux alentours de 9h20 selon une information du Dauphiné Libéré. L’homme qui a été escorté par cet avion militaire d’une envergure de 9.13 mètres et d’une longueur de 14.60 mètres comme le stipule la fiche technique a révélé qu’il avait survolé les deux sites par erreur. La situation n’a toutefois pas été prise à la légère puisque le touriste a été auditionné par les personnes compétences à savoir la BGTA (Brigade de Gendarmerie des Transports Aériens).
Un Mirage 2000 escorte un ULM piloté par un touriste
L’homme a donc été relâché et il se serait retrouvé au-dessus des sites nucléaires après avoir mal regardé les cartes de navigation. La journée du 1er août restera sans doute gravée dans sa mémoire, car le Mirage 2000 est un avion militaire impressionnant. Il a été mis en service en 1984 et plusieurs engagements sont à ce jour référencés. Trois Mirages 2000D ont été utilisés au Mali l’année dernière dans le cadre de l’opération Serval. Deux ans auparavant, plusieurs modèles avaient été envoyés en Libye pour l’opération Harmattan.
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