L’UNICEF a délivré, de manière officielle, un rapport au goût amer, ce jeudi, concernant essentiellement la tranche d’âge des 13-19 ans (les ados en somme), qui ont été 41 000 à avoir succombé du SIDA en 2015. Et le cauchemar ne semble pas prêter de s’arrêter jusqu’en 2030.
Des adolescents surexposés et sous-informés au VIH, avec 41 000 d’entre eux, qui sont décédés du SIDA, en 2015
Selon un rapport publié jeudi par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), institution affiliée à l’Organisation des Nations Unies (ONU), et dont le siège est à Paris, le SIDA (Syndrome d’immunodéficience acquise) demeure, en dépit de campagnes de sensibilisation récurrentes, l’une des toutes premières causes de mortalité chez les adolescents dans le monde. En effet, 41 000 filles et garçons âgés de 10 à 19 ans en sont morts en 2015, alors qu’environ 2 millions de jeunes de cette tranche d’âge vivaient avec le VIH (Virus d’immunodéficience humaine), et les prévisions sont hélas, avec une froide lucidité, très sombres, d’ici à 2030, si la mollesse, ou pire encore l’inertie, s’imposent, avec des PNA (Plans d’action nationaux) se raréfiant, alors qu’ils sont des plus précieux, dans le cadre de programmes universels de l’UNICEF, qui leur pourvoie une légitimité, le tout pour une coordination parfaite. Notons que l’UNICEF est en pleine mise en avant de sa campagne 2014-2017 « Parvenir à une génération sans Sida », et gageons qu’elle triomphe de tous pronostics.
L’UNICEF entend réagir, pour sauver une génération du SIDA, mais elle déplore la décrue des aides des pays riches
Le nombre de nouvelles infections au VIH chez les adolescents risque ainsi de passer de 250 000 en 2015 à environ 400 000 par an d’ici 2030 dans le monde si les progrès pour venir en aide à ce groupe d’âge ralentissent, comme cela semble être le cas détestable, se dessinant sous nos yeux. Le rapport de l’UNICEF, contre le VIH parmi les enfants, et notamment les adolescents, consiste à faire en sorte que ni l’âge, ni la pauvreté, ni l’inégalité des sexes, ni l’exclusion sociale, ne déterminent une quelconque discrimination, et ceci prévaut pour tout pays et tout continent. L’UNICEF et ses partenaires doivent, par leur action, veiller à ce que tous les enfants naissent libres du VIH et le demeurent tout au long des deux premières décennies de leur vie, de la naissance à la fin de l’adolescence. Il faut aussi que tous les enfants vivant avec le VIH aient accès aux traitements, soins et soutien dont ils ont besoin pour se maintenir en vie et en bonne santé. C’est la vision de l’UNICEF à rendre bien réelle.
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