L’urticaire est une des pathologies les plus complexes, elle touche chaque année de plus en plus de personnes. En cette journée mondiale, c’est l’occasion de mieux se familiariser avec cette éruption cutanée, elle se caractérise par des démangeaisons après l’apparition de plaques rouges qui ressemblent à des piqûres d’ortie. Tout le monde peut être atteint à un moment ou à un autre de sa vie par une crise d’urticaire, les femmes étant plus concernées que les hommes. Bien souvent ceux qui souffrent d’urticaire chronique sont affectés durant de nombreuses années.
Qu’est-ce que l’urticaire ?
Dans plus de 75% des cas, la crise est déclarée soit par des médicaments, il peut s’agir d’anti-inflammatoire, d’aspirine, d’antibiotiques… Par un aliment riche en histamine, le fromage, les tomates, le saucisson ou par des bananes, du chocolat, de la charcuterie, des crustacés, du poisson. Par le contact avec certains produits voire des animaux, par une exposition au soleil ou au froid, par une piqûre d’insecte. L’urticaire est une affection bénigne, mais elle peut avoir des conséquences invalidantes sur la qualité de vie surtout si elle est chronique. 15 à 20 % de la population y sera un jour confronté, 1% en souffre de façon chronique. C’est une affection imprévisible, on ne sait jamais quand aura lieu une crise, c’est une source supplémentaire d’anxiété pour tous ceux qui en souffrent.
L’urticaire est une pathologie de peau très courante
Une étude réalisée en France en 2015 auprès de 350 personnes atteintes d’urticaire a mis en évidence que 3% évitent de sortir lors d’évènements sociaux, 73% ont une vie sexuelle bouleversée, 70% ont des difficultés pour s’habiller, 63% sont anxieux, 3% ont des troubles du sommeil, 74% ressentent des perturbations sur leurs lieux de travail, 80% des patients doivent subir plusieurs consultations médicales avant de mettre vraiment un nom sur leur pathologie, de trouver un traitement adapté. La journée mondiale de l’urticaire permet de mieux connaitre cette affection chronique, d’attirer l’attention sur son existence. C’est aussi l’occasion de participer à des groupes de parole afin de découvrir que l’on est pas seul à souffrir de cette pathologie. Même si l’urticaire ne met pas en jeu le pronostic vital, la gêne causée par cette affection altère grandement la qualité de vie.
0 commentaires