Cette couverture vaccinale obligatoire devrait concerner les enfants nés à partir du premier janvier 2018. La ministre de la santé a déclaré en début de semaine que tous les parents qui ne voudront pas faire vacciner leurs enfants ne seront pas poursuivis, il n’y aura pas d’amendes. L’enjeu du gouvernement, faire reculer les maladies graves comme la rougeole qui tue toujours en France. L’objectif de cette mesure n’est pas de sanctionner mais plutôt de faire prendre conscience aux anti-vaccins qu’ils sont utiles. Il est important de rendre la confiance, aujourd’hui, personne ne remet en cause la sécurité du DT-Polio, tous les enfants sont vaccinés contre ces maladies.
Le passage de trois à onze vaccins obligatoires pour les enfants ne devrait pas forcément changer grand chose pour la majorité des parents si ce n’est des difficultés d’inscription
Pour ou contre les vaccins, c’est le grand débat. Certaines personnes refusent catégoriquement les arguments selon lesquels l’immunisation est utile et non risquée. L’opposition aux campagnes de vaccination des enfants contre les maladies contagieuses comme la rougeole, la coqueluche a progressé en France. Afin de remettre les pendules à l’heure, l’organisation mondiale de la santé tente de rassurer la population. La responsable de la division des vaccins a pu souligner que l’impact des vaccins sur la vie des gens est sans doute la meilleure chose qu’ils ont pu voir. Les scandales sanitaires, les doutes sur l’efficacité de certains vaccins ont mis à mal la confiance des Français.
Les Français n’ont plus confiance en certains vaccins, les polémiques, les détracteurs, les médias ont mis le doute dans la tête de bon nombre de parents
Les détracteurs ont-ils oublié la virulence de certaines maladies mortelles ? Les enfants nés à partir du premier janvier 2018 devront se faire vacciner contre onze maladies dont la diphtérie, le tétanos, la polio, la rougeole, la rubéole, l’hépatite B… Actuellement huit enfants sur dix sont déjà vaccinés. Toutefois le taux est encore insuffisant, il faudrait atteindre neuf sur dix. La ministre de la santé supprime les sanctions mais les parents récalcitrants seront confrontés à des difficultés d’inscription en crèche, à l’école. Les premiers contrôles auront lieu en juin 2018, ce qui leur laisse le temps de s’organiser en faveur des vaccins.
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