Les violences sexuelles dans l’armée paraissent nombreuses au vu des statistiques. 66 dossiers ont été identifiés en seulement 8 mois.

Photo d’illustration de l’armée française
Les violences sexuelles dans l’armée n’ont pas tendance à être des faits impossibles au vu des chiffres qui circulent. Généralement, les victimes de ces agressions révèlent que des pressions peuvent être réalisées dans le but que le silence soit le chemin choisi. Cela n’est pas visible que dans l’armée française, car la mise sous silence peut être observée dans de nombreux domaines. Dans tous les cas, le ministre de la Défense a souhaité préciser qu’il n’y avait pas dans ce secteur un concept d’omerta.
Thémis enquête sur les violences sexuelles dans l’armée
Il est toutefois conscient qu’il semble avoir quelques insuffisances au niveau des droits des victimes et de la réponse apportée par l’armée en cas de violences sexuelles. Pour tenter d’identifier ces dernières, une cellule spécifique a été mise en place. Baptisée Thémis, elle a eu l’occasion depuis sa création en avril dernier de construire 66 dossiers. Toutefois, les plaintes étaient encore plus nombreuses en prenant en compte le harcèlement moral, car 192 saisis ont été référencés, mais il faut noter que cela ne relève pas de la Thémis. Quelques statistiques donnent davantage de réponses sur les faits recensés.
Les femmes davantage concernées par les violences sexuelles dans l’armée
Les violences sexuelles dans l’armée concernent des personnels militaires dans 83 % des 66 dossiers gérés. 17 % de ces derniers concernent des personnels civils. La cellule Thémis a également pu constater que les femmes sont les plus touchées avec 88 %, mais les hommes sont également concernés par des violences et/ou des discriminations sexuelles. La cellule a donc l’opportunité d’enquêter sur ces faits et cela montre la nécessité de la création d’un tel dispositif qui est en mesure d’aider, d’accompagne et de renseigner les victimes. Parmi les 66 dossiers recensés, certains étaient déjà connus, mais le traitement n’avait pas été optimisé. D’autres étaient assez vieux, mais les victimes n’avaient pas osé évoquer les violences sexuelles.
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