Un premier décès lié au redoutable virus Zika, au sein de l’archipel des Antilles françaises et plus précisément en Martinique, est hélas à déplorer. C’est l’Agence régionale de la santé ou ARS qui a annoncé officiellement ce premier cas de disparition inhérent à l’épidémie, qui est des plus difficiles à endiguer et nous nargue en franchissant avec une facilité déconcertante les portes sanitaires des nations. Nous assistons, en effet, à un virus conquérant qui menace désormais la planète entière. La première victime recensée en Martinique s’est éteinte plus exactement la semaine dernière : cette personne âgée (84 ans) a été fatalement emportée par une des maladies, liées à la propagation de Zika, à savoir le syndrome de Guillain-Barré.
Un premier décès imputable au virus Zika à déplorer en Martinique : un octogénaire victime du syndrome de Guillain-Barré
La Martinique a des sueurs froides, depuis les premiers cas du virus redouté Zika, apparu en son sein, aux prémices du mois de janvier 2016, et contre lequel seule la prise d’antalgiques permet un amoindrissement mais dont un traitement anti-viral nous manque. A cela vient de s’ajouter un choc psychologique, qui ne nous a pas affecté immédiatement, car il se révélait nécessaire dans un premier temps d’identifier de source sûre la ou les causes du décès, pour étouffer au maximum tout vent de panique naissant en Martinique. L’ARS, autorité référente sur le plan épidémiologique, a levé le voile sur le travail opaque car discret des cliniciens qui ont accouché des conclusions suivantes relayées par un communiqué : « Le décès est directement lié au Zika avec pour cause initiale un syndrome de Guillain-Barré associé au Zika. Ce décès est le seul enregistré depuis le début de l’épidémie en Martinique ».
La Martinique, représentant funestement la France, est loin d’être le seul ou le principal territoire où le virus Zika a tué
La Martinique recense sur son sol, qui n’est plus un sanctuaire épargné par Zika, 9 patients atteints par ce terrible syndrome de Guillain-Barré, avec une marge d’erreur de diagnostic quasiment nulle et ce depuis le début de l’épidémie. Les chiffres épidémiologiques qui sont publiés régulièrement par l’ARS montre une « stabilité » rassurante de l’épidémie concernant la Martinique mais une contamination accrue est à souligner en d’autres lieux du globe. Si une piqure de rappel vous est nécessaire (nous allons vous éviter celle du moustique-tigre, vecteur de transmission du Zika), pour tenir des comptes funestes dans leur intégralité, au niveau mondial, c’est le Brésil (foyer infectieux original du Zika) qui a eu à déplorer le premier décès en novembre 2015. 2 autres décès ont été ensuite enregistrés dans la foulée. Aux États-Unis, c’est sur l’île de Porto Rico, qu’une première personne est morte en avril 2016.
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