Un drame à l’issue tragique a eu pour théâtre le zoo récent de Rabat. Une fillette âgée de 7 ans a été accidentellement tuée, ce mardi 26 juillet, dans l’après-midi, par une pierre jetée par un éléphant et ayant heurté sa tête. Ses séquelles, pourtant prises en charge dans le cadre de l’urgence, n’ont pas permis de la sauver, même une fois admise à l’hôpital.
Le jet de pierre fatal d’un éléphant maladroit sur la tête d’une fillette de sept ans
Le Jardin zoologique de Rabat a pris l’initiative de relayer les faits dans un communiqué. Il est précisé que la fillette se trouvait « devant l’exposition des éléphants » lorsqu’elle, hasard ou fatalité malencontreux, a été « touchée à la tête par une pierre lancée par l’un des trois éléphants » dont le zoo est propriétaire. Le projectile s’est joué de la sécurité, en faisant fi des garde-corps et fossés, à la vocation étant essentielle, d’assurer la protection des visiteurs, vis-à-vis des animaux, dont l’instinct demeure, même quelque peu en sommeil. Le zoo a assuré et rassuré par rapport à une vraie conformité de sa part « aux normes internationales requises ».
Le Jardin zoologique de Rabat assure de la fiabilité de son dispositif de sécurité
La victime a été transférée à l’hôpital mais elle n’a pas hélas survécu à ses blessures dans les heures qui ont suivi. C’est une première macabre, coup de publicité désastreux pour son image, qu’un accident mortel ait lieu dans ce parc, qui a été inauguré et ouvert dans la foulée au public, en 2012. Il est spécifié dans le communiqué que « ce genre d’accidents est rare, imprévisible, et inhabituel », mais il n’est un secret pour personne, que des exemples d’accidents, survenus à l’étranger, présentent des similitudes troublantes, à ce fait divers marocain, que nous allons vous relayer, d’une façon détaillée.
De tels drames ne sont pas rares endeuillant les familles éprouvées et les zoos compatissants
Les références à un tel drame sont nombreuses, et ce aux quatre coins de la planète. Voici quelques exemples d’un même acabit : au Disney World d’Orlando, aux Etats-Unis, un enfant de seulement deux ans s’est fait happer par un alligator le mois dernier ; ou encore au zoo de Cincinnati, toujours outre-atlantique, quand un garçon de trois ans est tombé fin mai dans l’enclos d’un gorille (l’animal a été abattu). La fierté du Zoo de Rabat a montré ses failles, en ayant opté pour des animaux n’étant pas mis en cage car évoluant en semi-liberté, dans un espace leur convenant.
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